Montreuil | Des nouvelles de l’Affaire Louis Aragon

oui

Pédocriminel En liberté

Entre l’amateurisme de la police et la médiocrité de la justice.
Après échange avec les parties civiles, nous avons décidé de vous faire part d’une partie des incohérences et des dysfonctionnements relevés dans ce dossier.

Bref rappel des faits :

En août 2016, des familles déposent plaintes pour agressions sexuelles sur des enfants âgés d’environ 5 ans au moment des faits.

L’accusé travaille dans l’école maternelle Louis Aragon, au service du midi à la cantine.

Il est employé par la mairie, il est aujourd’hui toujours au contact d’enfants dans une autre école de Montreuil. 

Plusieurs enfants sont concernés par ces agissements, seulement quelques familles ont eu le courage de mener ce combat digne de David contre Goliath …

Pour ceux qui n’ont pas connaissance de cette affaire, nous vous invitons à cliquer sur les liens suivants: 

Vidéos : Appel à Témoins 1 – Rassemblement  – Réunion Affaire Louis Aragon 1 (décembre 2016)  – Réunion Affaire Louis Aragon 2 (octobre 2019) – Appel à Témoins 2 – Coup de gueule des conseillers municipaux

Article : Affaire de Pédophilie à Montreuil la ville des fausses rumeurs – Des Nouvelles de l’affaire de Montreuil

Quand Dominique Attia, l’adjointe déléguée à l’éducation trinque avec le prédateur, la Petite Enfance est-elle en sécurité ?

Quand Dominique Attia, l’adjointe déléguée à l’éducation trinque avec le prédateur, la Petite Enfance est elle en sécurité ? Photo prise sur la page Facebook PCF Montreuil

 

Les élus à table avec P. S. ont préféré tourner le dos aux familles et aux enfants victimes, en le soutenant, mais surtout en le laissant proche des mineurs.

La fédération des parents d’élèves, la FCPE a fait de même sans faire son travail d’accompagnement auprès des familles. 

Photo prise sur Facebook, sur la page PCF Montreuil

Le prédateur bénéfice t-il d’un passe droit et d’une immunité assurée par une tierce autorité ?

Ça n’inquiète personne que P.S travaille toujours en milieu scolaire, dans une école primaire à Montreuil.

Retraité, il est employé par la mairie pour arrondir ses fins de mois.

Il est proche du maire de Montreuil, M. Patrice Bessac.

Il est membre actif de son parti politique le PCF.

Il distribue des tracts en sa compagnie.

Il participe aux réunions, aux repas avec les élus, donc nous imaginons bien que pour M. Bessac ça fasse désordre que son “toutou” ait pu commettre ces crimes.

Surtout après l’affaire Jules Ferry et toutes celles dont nous avons eu vent.

Nous pouvons résumer l’enquête préliminaire en 3 mots :

Orientée : Lors des auditions des enfants.

Légère : Auditions par téléphone de témoins importants dans l’enquête.

Précipitée : L’enquête s’est arrêtée aux résultats médicaux négatifs des présumés agresseurs.

L’enquête a été dirigée par le Brigadier Chef du commissariat de Bobigny : M. BOREL.

Son rapport d’enquête a été transmis le 7 octobre 2016 au Parquet. 

Une décision ubuesque du substitut du Procureur de la République du Parquet des Mineurs de Bobigny : Mme LE PEUTREC, qui classera sans suite le 15 novembre 2017, sous le motif suivant : Absence d’infraction (n°11)  !?

Nous persistons sur le fait qu’au moins pour avoir amené les enfants à son domicile, l’agresseur a commis une infraction !  

En août 2016, lors des dépôts de plainte, une instruction aurait été nécessaire pour approfondir certains éléments.

Le prédateur aurait dû être mis en examen, c’est la base quand de tels faits sont révélés par plusieurs enfants.

Quand la médecine est bafouée par Mme le Procureur du TGI de Bobigny :

Plusieurs hypothèses pourraient être avancées…

Les comptes rendus des laboratoires de grande renommée n’ont pas été lus, tels que celui de l’institut Pasteur et de l’institut Fournier par exemple.

En constatant un classement sans suite avec un enfant de 5 ans porteur du gonocoque (MST), on est en droit de se poser des questions !

Réalités scientifiques :

En dépit de la densité des auditions, des réquisitions, nous déplorons le manque de professionnalisme de la police qui s’est montrée incapable de conclure objectivement en ayant des éléments tangibles.

Suite à une réquisition de l’institut Fournier le 19/08/2017, pour connaitre les différents modes de contaminations de gonocoques; ce dernier répond :

” Neisseria gonorrhoeae responsable de la gonococcie est une infection sexuellement transmissible, par contact rapproché de muqueuses infectées à muqueuses saines. Les autres modes de contaminations sont tout à fait anecdotiques”

Fautes graves pour une enquête sérieuse :

L’institut Fournier demande l’analyse du gène du gonocoque cependant le laboratoire Avicenne le détruit pour des problèmes de places !?

Et ceci malgré la demande explicite de l’OPJ de conserver ce gène pour les besoins de l’enquête.

Après un échange entre les enquêteurs et l’institut Fournier (Centre National de Référence des Gonocoques), le médecin confirme que le germe de gonocoque est sensible à l’amoxicilline (clamoxyl) et d’autres antibiotiques.

Le jour de son interpellation, le 24 août 2016, P. S a été dépisté négatif au gonocoque, alors que la perquisition de son domicile a bien mis en évidence la présence d’une ordonnance à son nom, avec une prescription “d’amoxicilline /acide clavulanique” soit (augmentin) à large spectre, datée du 9 Août 2016.

Interrogé sur cette ordonnance, PS, répond :

” c’est à moi, c’était pour un abcès dentaire”.

Un traitement à l’amoxicilline (clamoxyl) pour abcès …

Nous avons notre réponse quant au dépistage négatif du gonocoque sur P.  S. .

La perquisition du domicile du suspect P. S :

A montré la présence de livres d’enfants, des jeux de société, un paquet de carte Pokemon, dont certaines victimes ont fait mention lors des auditions. 

Interrogé sur ce paquet de carte P.S déclare :

“Je ne sais pas”

Tiens, encore un amnésique … c’est assez fréquent,  cette amnésie foudroyante dont les suspects sont victimes !

Lors d’un interrogatoire à un enfant :

Mentionnons que l’enfant parle de livres que P.S. aurait acheté pour les enfants.

L’enfant reparle du livre pour enfant, avec le magasin fermé…

Que fait P.S avec des livres d’enfants, à aucun moment dans son audition, ni lui, ni sa femme, n’indique la présence de mineurs dans le cadre familial à leur domicile.

Par ailleurs les Officiers de Police Judiciaire ne leur ont même pas posé la question.

On sait que M. S. est mère de deux enfants, on ne saura pas si elle a des petits enfants.

Nous vous passons les incohérences de leurs auditions respectives sur l’emploi de madame…

Sans qu’ils ne soient confrontés par les enquêteurs.

Le juge devrait apprécier !

Le Descriptif de l’appartement par les enfants victimes, y compris les non plaignants, conforme au descriptif des enquêteurs.

Les enfants décrivent avec précision le domicile de P.S.

Ils expliquent qu’ils partent en groupe de 4, parfois moins et que tout se passe en allant au gymnase avec le deuxième suspect pendant l’activité périscolaire.

Que P.S venait leurs demander qui veut aller chez lui.

Qu’ils ont levé les doigts et sont partis visiter son domicile qui se trouve selon les dires des enfants rapportés aux enquêteurs au troisième étage.

Que sa maison est grande, ses rideaux étaient violets clairs et rose, il y a du vert, des chaises, des tables.

Que ses canapés étaient rouges, un ordinateur, une tablette et il y avait des jeux pour les enfants (kinder surprise, livres pour enfants, paquet de carte Pokémon, dominos … )

Que le sol du salon était en parquet, qu’il y a deux chambres, une petite cuisine avec un four, etc.

Ensuite P.S leurs demandaient :

 « qui veut voir mes parties intimes »

que P.S les portaient sur ses genoux et qu’il mettait ses doigts dans leurs fesses.

Qu’ils ont eu mal et qu’il faisait pipi dessus (un pipi qui est en réalité du sperme).

P.S. ajoutait, quand ils grandiront ils deviendraient des filles (aux jeunes garçons victimes) ?!

L’OPJ demande à un des enfants :

« Qu’est ce qu’il fait quand tu es sur ses genoux ? »

L’enfant répond  :

« Il ouvre son pantalon. Et P nous ramène au dortoir les 4, et ensuite notre maitresse était avec les autres copains et on a entendu un bruit et P. a ouvert la porte rapidement et comme ça, la maitresse et les enfants … ils vont pas voir P.»

Un autre des enfants interrogés cite :

On était 4 avec moi. Euh c’était l’après-midi, en fait on est allé au gymnase en premier.

Après il a demandé qui veut aller chez lui, on a levé le doigt, et après on est allé visiter sa maison.

Après il a dit qui veut que je montre mes parties intimes, les autres ils ont voulu, mais moi j’ai pas voulu, car je savais que ce n’était pas bien.

Alors j’étais allé tout seul dans la chambre jouer avec un camion “cars” télécommandé.

Nous précisons que les parents de cet enfant n’ont pas donné suite, ils n’ont jamais déposé plainte, pourtant ce récit questionne grandement.

Lors de la perquisition, les OPJ constatent que la porte séparant le hall d’entrée du séjour est verte, que les rideaux rayés sont colorés orange et rose, que son appartement est situé au troisième étage à quelques mètres de l’école Louis Aragon.

Quand nous avons eu connaissance de cette affaire, nous avons constaté sur le compte Facebook personnel du suspect, les portes dans son appartement sont bien vertes d’après les photos publiées.

 

Pourtant d’après le rapport d’enquête :

« les constatations démontraient que la description de l’appartement faite par les familles ne correspondait pas du tout au logement de Mr S. »

Ne correspondait pas du tout vous dites ?

Début décembre 2016, après avoir appris que les familles se sont constitués parties civiles, P.S s’est débarrassé de nombreux meubles, y compris la moquette, les matelas, les canapés… dont les fauteuils rouges cités par les enfants.

Donc il s’est débarrassé de tout support matériel de traces d’ADN des victimes.

Ces photos ont été prises début décembre 2016 devant l’immeuble de l’accusé.

Ces canapés de couleur marron/rouge décris par les enfants, photographiés par les officiers de police lors de l’interpellation de P.S ont bien été jetés, mince alors !

 

Vous pouvez constater qu’il y a deux matelas, les enfants ont bien parlé de deux chambres, 4 mois avant.

 

Cet individu transpire l’innocence, vous ne trouvez pas ?

Il est inéluctable de se poser la question suivante :

Pour qu’elle raison P.S. jette-t-il ses meubles ?

Est-ce pour se débarrasser des preuves ?

À contrario, certains pères des victimes, suite à un dépôt de plainte par P.S, “pour avoir commis ou tenté de commettre menace ou violence” sans avoir apporté le moindre élément de preuve, la police leur a fait la totale, prélèvement d’ADN, photos, empreintes … ! (Situation Kafkaïenne pour les parents d’enfants victimes)

Passe ton chemin, rien de grave.

Lors de l’audition d’une maman, elle indique à l’officier de police que son enfant s’est rendu avec d’autres copin(e)s de classe accompagnées d’un animateur dans l’appartement de P.S, cet enfant a joué chez lui aux dominos. 

Elle ajoute, qu’elle a été très surprise de la réaction de son fils quand elle lui a parlé.

Sa colère, ce qu’il lui a dit, lui a fait se poser des questions.

Depuis, elle repense à plein de choses.

Par exemple, le fait que son fils écrit en rose, qu’il avait une période où le rose était sa couleur préférée.

Qu’il ne voulait plus aller au centre en juin 2016, qu’elle ne l’a pas mis, et que ça faisait un moment qu’il ne voulait plus manger à la cantine.

Elle ajoute, que ces derniers temps il refaisait pipi au lit, qu’il voulait dormir avec elle et qu’il avait peur du noir comparé à avant.

Elle s’interrogeait, elle avait peur pour lui.

Le papa de cet enfant explique à l’officier que son ex femme (la maman) l’a appelé pour lui dire que son enfant est victime de sévices sexuels de la part d’un animateur du centre aéré de l’école maternelle Louis Aragon.

Le père explique que sa femme lui a rapporté, qu’une maitresse avait constaté que les enfants étaient aux toilettes avec un animateur, enfermés dans les toilettes et que l’animateur faisait des bisous sur les fesses des gamins, que cette maitresse n’aurait rien dit à personne.

Il ajoute que son fils lui avait aussi rapporté qu’il était allé jouer aux dominos chez cet animateur, et qu’il était partit en courant en disant « JE NE L’AI PAS TOUCHÉ », alors que son ex femme n’avait pas employé le mot TOUCHER, que leur fils l’avait dit tout seul de sa bouche.

Ce papa a constaté pendant les vacances que son enfant faisait beaucoup de bisous sur la bouche même aux autres enfants de son âge et aux autres garçons, que cela était nouveau.

Il était étonné de ce comportement, car ne le faisait pas avant.

Une attitude qui pourrait interpeller, non ?!

Ces parents n’auront pas déposé plainte, ils sont inquiets, mais pas trop quand même.

La mère d’un autre enfant, indique que son fils lui a révélé qu’il a été chez P.S. avec un groupe d’enfants.

Qu’il venait les chercher au gymnase avec l’accord de son complice, le deuxième animateur A.D.

Son fils lui a dit qu’il jouait à “cars” avec P.S, qu’il jouait à la dinette et avec une tablette aux jeux électroniques chez lui.

Que P.S lui demandait à lui et aux autres enfants si ils voulaient voir ce qu’il avait entre les jambes .

D’après cette maman, son enfant lui a dit :

J’ai fermé les yeux, j’ai dit non merci et je suis allé jouer dans la chambre

Que P.S leur donnait de la menthe.

L’enfant dit à sa mère, que c’était quand il était allé au gymnase avec A. et P. leur a demandé “qui voulait jouer chez lui”, ils y sont allés avec trois autres enfants.

A aucun moment, la présence des enfants au domicile de cet individu pendant les horaires périscolaires n’a chatouillé l’intelligence des policiers pour constater que ceci est anormal !?

Le comble du déni : ces parents n’ont pas déposé plainte. 

Du côté des UMJ :

Les comptes rendus de L’UMJ (Unité Médico-Judiciaire) de l’Hôpital Jean Verdier à Bondy étayent la présence d’éléments symptomatologiques en lien avec des faits psycho-traumatiques et anxieux ce qui est assez rare auprès d’enfants en bas âge.

Certains éléments du tableau clinique suggèrent que l’évènement traumatique (ou les évènements traumatiques) a pu être de nature sexuelle.

Auditions influencées  :

La phase de préparation des enfants au recueil de leur parole n’a pas été respectée.

Les enfants ont expliqué avec précision le déroulement des faits qui corroborent le récit des autres enfants.

Certains OPJ, lors de l’audition orientent l’enquête en perturbant les enfants en leurs disant qu’ils ont fait une enquête et que c’est impossible que P.S. sorte de l’école avec des enfants. 

L’OPJ affirme :

c’est impossible que P. sorte de l’école avec des enfants.

P. ne travaille que durant la cantine, c’est tout.

Alors pourquoi tu racontes n’importe quoi ?

Elle ajoute : 

« Il ne faut pas raconter des bêtises ce n’est pas parce que l’enfant A et B racontent des bêtises que tu dois faire la même chose tu comprends ? »

Alors que cet enfant n’a pas dit que c’est P.S. qui nous sort de l’école, il dit que c’est un autre intervenant qui les amène au gymnase.

Et P leur a demandé d’aller chez lui.

Comment déstabiliser un enfant, malmener sa parole?…

Cette démonstration est surréaliste.

La Brigade des Mineurs de Bobigny, la grande classe !

Plusieurs de nos membres ainsi qu’une de nos psychologues ont pu échanger avec les enfants victimes.

Nous persistons à croire en leur parole, trop de détails ne peuvent être inventés.

Les révélations faites par les enfants se recoupent entre elles, cela ne peut être du hasard ni même un “complot”, comme ont pu prétendre la FCPE ou la municipalité.

Nous continuerons à soutenir ces familles dans ce périple judiciaire.

Rappel : un classement sans suite ne signifie pas “innocent”.

En France, 80% des plaintes pour violences sexuelles sur mineurs sont classées sans suite, pour « absence d’infractions », ou « infraction insuffisamment caractérisée. ».

Et moins de 2% aboutissent à une condamnation

Étant donné que les enquêtes sont bâclées, que les pédocriminels avouent rarement leurs crimes ou qu’ils ne se font pas prendre en flagrant délit cela ne nous étonne guère.

Par ailleurs, une étude réalisée en 2011 par le Ministère de la Justice démontre que les fausses allégations dans des cas d’abus sexuels sur mineurs sont rarissimes : environ 3% (et pas forcément le fait de l’enfant).

Depuis le 1erjuin 2017 un juge d’instruction a été nommé, mais ce juge n’a pas l’air pressé de rencontrer les familles qui se sont constituées parties civiles.

Merci de partager cet article au plus grand nombre, les Montreuillois doivent savoir !

Ne rien dire c’est accepter, ne rien faire c’est cautionner.

La peur change de camp !

L’équipe Wanted Pedo,

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