Perpignan | Du sursis pour le chauffeur de bus scolaire qui pourra même continuer à conduire les enfants

Le chauffeur du car scolaire de 61 ans force une adolescente à l’embrasser, 6 mois avec sursis

 

Il était visiblement un peu trop “caressant” avec les jeunes adolescentes qu’il était chargé de conduire à l’école chaque matin ou de ramener chez elles le soir.

Un chauffeur de car de 61 ans a été condamné mercredi 27 par le tribunal correctionnel de Perpignan pour des gestes déplacés sur des jeunes filles de 16 ans environ, et pour avoir essayé de voler des baisers aux intéressées, comme le rapporte le journal L’Indépendant.

A la barre, l’homme nie la plupart des faits qui lui sont reprochés.

Certaines adolescentes, qui n’ont pas porté plainte, parlent de mots déplacés qui ont été prononcés à leur égard comme “mon amour” ou “ma chérie” et des propos à connotation sexuelle, voire de mains aux fesses.

L’une des victimes, qui elle s’est constituée partie civile, explique que le sexagénaire l’a embrassée de force sur la bouche alors qu’elle était venue vers lui pour lui demander une cigarette.

Sur ce point précis, l’homme admet avoir commis le geste déplacé.

J’en ai 53 des gamins que j’emmène. D’habitude, je leur fais la bise normale et là, je ne sais pas pourquoi. C’est complètement con. C’est malencontreux”, tente de se justifier l’homme, rappelant sa proximité avec les adolescentes:

“Je les connais toutes depuis qu’elles sont petites”.

Le chauffeur a été décrit par l’expert psychiatre comme quelqu’un qui “ne maîtrise pas ses pulsions”.

Le procureur a requis contre l’accusé huit à dix mois de prison avec sursis, trois ans de mise à l’épreuve et une interdiction d’entrer en contact avec des mineurs.

Le sexagénaire, au casier judiciaire vierge, a été condamné pour cette atteinte sexuelle à six mois de prison avec sursis (et 800 euros de dommages et intérêts pour la victime qui a porté plainte).

Il n’a pas été frappé d’une interdiction d’entrer en contact avec des mineurs et il pourra donc garder son emploi.

Source :  France Soir

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