Montauban | Après avoir violé une jeune fille de 13 ans, le pédocriminel à nouveau libre
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 19/05/2023
- 10:00
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Actualisation du 19 mai 2023 :
Viol d’une ado de 13 ans : l’ex surveillant d’un collège de Montauban a été relâché sous bracelet électronique
Mis en examen et écroué en mars dernier pour le viol d’une élève de 13 ans du collège Olympe-de-Gouges à Montauban en Tarn-et-Garonne, cet assistant d’éducation (AED) de 62 ans a été relâché sous contrôle judiciaire renforcé, il y a quelques jours.
Une décision qui choque les parents de la victime qui n’ont été prévenus que quelques jours après la sortie du mis en cause de détention.
“Je suis choqué que dans une affaire criminelle où il est question du viol d’une mineure de moins de quinze ans, le mis en cause ait été relâché après moins de deux mois de détention”, témoigne le père de la collégienne que nous avons pu joindre ce jeudi 18 mai à Dijon.
Ce gendarme retraité indique aussi qu’il a été averti de la libération du violeur présumé de sa fille :
“Quatre ou cinq jours après sa remise en liberté”.
Selon nos informations, en effet, Charlie K. qui avait été placé en détention provisoire depuis sa mise en examen pour viol sur mineure le 17 mars dernier, a bénéficié, après un passage devant le juge des libertés et de la détention (JLD), d’une remise en liberté.
“Il a été placé sous contrôle judiciaire renforcé, le plus restrictif qu’il soit”, indique une source proche du dossier.
Le sexagénaire a ainsi été placé sous bracelet électronique chez lui avec l’interdiction d’entrer en contact avec la plaignante, et de se rendre au collège Olympe-de-Gouges à Montauban où il travaillait jusqu’à son interpellation comme assistant d’éducation (ÆD).
À Léojac où le mis en cause a regagné son domicile familial, son retour même discret dans ce petit village à moins de 10 km de Montauban, n’est pas passé inaperçu des riverains. Il faut dire que l’affaire avait particulièrement ému les parents d’élèves et la communauté éducative du plus gros collège en effectif d’Occitanie.
C’est après la découverte inopinée d’un test de grossesse de sa fille de quatorze ans que la mère de la victime, a découvert le poteau au rose. Sa fille lui avoue avoir une “relation sentimentale” avec un homme de 48 ans son aîné et cela depuis plusieurs mois.
Après avoir signalé les faits à l’établissement et suivi les allers – retours de sa fille, la mère de famille finit par identifier l’individu. Un homme qu’elle connaît depuis des années et qui depuis des mois était parvenu à devenir le confident de cette adolescente déboussolée par la séparation de ses parents et l’absence de son père.
“Elle était sous emprise. Il lui avait lavé le cerveau en étant omniprésent”, nous avait confié sa mère rappelant que sa fille avait à peine treize ans lorsque cet assistant d’éducation de 62 ans a eu des relations intimes avec elle.
De son côté, le mis en cause qui a toujours nié les faits, a juste concédé aux policiers avoir eu une “relation de tendresse” avec cette ado qu’il venait chercher à son domicile pour l’accompagner et la ramener du collège alors qu’il habitait à l’opposé de chez elle.
Le journal intime de la victime ainsi que de nombreux échanges de SMS sont aux mains des enquêteurs, ils confirmeraient la relation. Me Amélie Piazzon qui a obtenu la libération de son client, n’a pas souhaité faire de commentaires à ce stade de l’affaire.
Article du 23 mars 2023 :
Âgé de 62 ans, un assistant d’éducation (AED) du collège Olympe-de-Gouges à Montauban (Tarn-et-Garonne) a été mis en examen pour viol après la plainte déposée par la famille de cette élève de 14 ans, ce 17 mars.
Le même jour l’établissement secondaire, le plus important en effectif d’Occitanie, a suspendu le surveillant de ses fonctions.
La “relation” entre le sexagénaire et l’adolescente durait depuis plusieurs mois.
Suspecté d’avoir eu des relations sexuelles avec une adolescente d’à peine 13 ans à l’époque des faits, un assistant d’éducation (AED) du collège Olympe-de-Gouges à Montauban a été mis en examen et placé en détention provisoire pour viol à l’issue de sa garde à vue au commissariat, ce vendredi 17 mars.
Une information que le procureur de la République de Montauban Bruno Sauvage n’a pas souhaité confirmer à ce stade de l’instruction judiciaire venant à peine de s’ouvrir.
L’avocate du mis en cause, Me Amélie Piazzon n’a également pas donné suite à nos sollicitations.
Joint par nos soins, le Dasen (Directeur académique des services de l’éducation nationale) de Tarn-et-Garonne a confirmé les faits.
Pierre Roques déclarant que l’affaire est désormais « dans les mains de la justice » indique:
« Devant les suspicions, ce personnel du collège a été légitimement suspendu par l’établissement ce vendredi 17 mars »,
La mère découvre un test de grossesse
Selon nos informations, les faits ont été révélés cette semaine lorsque la mère de l’adolescente aujourd’hui âgée de 14 ans a découvert que sa fille faisait un test de grossesse.
La collégienne aurait alors avoué avoir une relation « sentimentale » avec un homme de 48 ans son aîné depuis plusieurs mois.
Un homme âgé de 62 ans qui est l’un des agents de l’Éducation nationale travaillant à la Vie scolaire de son établissement scolaire.
La mère de famille serait d’autant plus tombée des nues en apprenant que le sexagénaire est une personne qu’elle connaît bien depuis sa propre adolescence.
Elle a dès lors décidé avec sa fille de déposer plainte.
Placé en garde à vue vendredi matin, le suspect aurait nié les faits durant toute son audition tout comme durant son interrogatoire de première comparution (IPC) devant la juge d’instruction qui l’a mis en examen en fin de journée.
une source proche du dossier indique :
« Il parle tout au plus d’une relation de tendresse »
Un déni qui a vraisemblablement un peu plus inquiété la juridiction qui a requis son placement en détention provisoire en l’attente des investigations complémentaires à réaliser.
Un père sous le choc
Le père de l’adolescente très choqué par cette affaire qui a décidé de gagner le Tarn-et-Garonne depuis Dijon dans le week-end pour voir sa fille témoigne :
« On a tous les messages entre eux qui l’incriminent »
« Elle était coincée, c’est comme un gourou, il lui a retourné le cerveau »
assure le patriarche disant ne plus dormir depuis qu’il a appris les faits il y a 4 jours.
Le père de famille évoquant que l’assistant d’éducation serait allé jusqu’à offrir des bijoux et même une bague de fiançailles à sa fille, insiste :
« Il faut que tout le monde sache pour préserver d’autres gamines et surtout savoir s’il n’y en a pas d’autres qui ont été victimes »
Un homme très apprécié
Cette affaire dans le plus gros collège d’Occitanie avec un effectif de 1 200 élèves, risque de faire des remous dans la communauté éducative d’autant que le suspect était unanimement apprécié.
Un agent de l’Éducation nationale confirme :
« C’est une personne très impliquée dans le milieu sportif notamment dans des clubs de fitness de Montauban »
Le père de la victime assure que sa fille suivait « ses cours » de sport « à la Fobio ».
Habitant Léojac, le sexagénaire aurait même été salarié au service des sports durant la saison estivale.
Un autre témoin qui connaît bien le mis en cause évoque un homme qui « s’habille jeune et a toujours l’apparence de vouloir l’être ».
Rappelons que toute personne poursuivie est considérée comme innocente tant qu’elle n’a pas été condamnée par une juridiction et usée de toutes les voies de recours.
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