Montauban | 8 mois de sursis pour un père qui a téléchargé de la pédopornographie

non

Le maçon possédait 6825 fichiers de pédopornographie
Trahi par son adresse IP en train d’échanger des fichiers pédophiles, ce Montalbanais a écopé de 8 mois de prison avec sursis probatoire pour détention et diffusion d’images et de vidéos pédopornographiques. Il avait été interpellé au cours d’une vaste opération menée par l’OCRVP

Trahi par son adresse IP en train d’échanger des fichiers pédophiles, ce Montalbanais a écopé de 8 mois de prison avec sursis probatoire pour détention et diffusion d’images et de vidéos pédopornographiques. Il avait été interpellé au cours d’une vaste opération menée par l’office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP).

Interpellé au cours d’une vaste opération menée par l’office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), Jean-Marc, un maçon Montalbanais de 38 ans s’est porté pâle à son procès devant le tribunal judiciaire de Montauban, ce mardi. Une absence que regrette fortement le procureur Laurent Czernik, le président Emmanuel Abentin décide de le juger en son absence et sans être représenté par un avocat.

“Les enquêteurs de l’OCRVP, indique le président, ont pu remonter le suspect via ses connexions au site internet Shareaza permettant à ses usagers d’échanger des fichiers en peer-to-peer”.

Le maçon tarn-et-garonnais n’y échangeait pas seulement des fichiers de musique comme il a pu le déclarer lors de sa garde à vue mais quasi essentiellement des photos et des vidéos à caractère pédopornographique. Ce sont ainsi 6 825 fichiers dont 137 vidéos à la fois sur son ordinateur et une clé USB que les policiers ont saisis à son domicile contenant des images d’enfants “en particulier âgés de 8 à 13 ans”.

Il “a reconnu avoir une excitation lors du visionnage de ces images même s’il assure n’avoir jamais eu de relation avec un enfant”, poursuit le juge indiquant qu’une expertise psychiatrique a été requise. Celle-ci atteste que le trentenaire, père de 2 enfants dont il n’a pas la charge, ne serait “pas dangereux”.

Le président informe toutefois ses juges-assesseurs que le prévenu a déjà été condamné une fois devant le tribunal correctionnel de Perpignan pour des appels malveillants passés de 2016 à 2018. “Il est nécessaire qu’il est un suivi”, assure le procureur requérant 6 mois de sursis probatoire pendant une durée de 3 ans avec une obligation de soin, le tout assorti d’une exécution provisoire.

Après un court délibéré, le tribunal rajoute quelques mois en condamnant le maçon à 8 mois de sursis probatoire avec une inscription au fichier des délinquants sexuels (FIGES).

Source(s):