Montargis | Un bébé retrouvé mort dans son berceau, ses parents mis en examen

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L’autopsie a révélé “de nombreuses fractures au niveau des côtes de l’enfant”
Le parquet a ouvert une enquête pour “meurtre sur mineur de moins de 15 ans”, après la mort suspecte d’un bébé d’un mois dont l’autopsie a révélé des traces de violences et une “cause asphyxique”.

Les parents de la victime, âgés de 20 et 22 ans, nient être à l’origine de sa mort.

Le corps de l’enfant, un garçon né en juillet, a été découvert ce lundi par les pompiers et le Samu à Bray-Saint-Aignan (Loiret). Les secours avaient reçu un appel de la grand-mère qui disait :

“L’avoir découvert décédé dans son berceau”.

Le parquet et des techniciens en investigation criminelle de la gendarmerie d’Orléans s’étaient rendus sur les lieux.

L’autopsie réalisée mercredi à l’institut médico-légal de Tours a révélé :

“De nombreuses fractures au niveau des côtes de l’enfant, certaines anciennes, d’autres très récentes”, a précisé la même source.

Selon Loïc Abrial :

“Des ecchymoses au niveau du cuir chevelu” ont aussi été notées par le médecin légiste qui “concluait à un décès de cause asphyxique”.

Le magistrat a ajouté :

“Au regard de ces éléments, il ne faisait aucun doute que le bébé avait subi des violences de la part d’une ou plusieurs personnes”.

D’abord placés en garde à vue mercredi :

“Le père et la mère de l’enfant, âgés respectivement de 20 et 22 ans, sans profession et sans condamnation antérieure par la justice”, ont nié être à l’origine du décès de l’enfant, selon le procureur.

Une enquête “du chef de meurtre sur mineur de moins de 15 ans” a été ouverte et ils ont été mis en examen du chef de “meurtre d’un mineur de moins de 15 ans” vendredi après-midi, puis placés en détention.

“Compte tenu de la peine encourue pour ce crime, à savoir la réclusion criminelle à perpétuité”, le magistrat a annoncé se dessaisir du dossier au profit du procureur d’Orléans, “aux fins d’ouverture d’information criminelle”.

Les investigations sont confiées à la brigade de recherches de Gien et la brigade de gendarmerie de Sully-sur-Loire.

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