Montargis | Dix-huit mois ferme pour des attouchements sur sa nièce

Coupable d’attouchements sexuels sur sa nièce de huit ans, un homme de 45 ans a été condamné, mercredi, à dix-huit mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Montargis.

Lors de son audition par les gendarmes, Thierry avait tout d’abord nié s’être livré, à Montargis, à une agression sexuelle sur l’une des filles de sa sœur, dont il avait eu la garde du 30 janvier au 4 février 2015, en raison de l’hospitalisation du père.

Puis il avait lâché :

« Elle sortait de la salle d’eau et m’a demandé de l’essuyer.

J’ai pris une serviette et je l’ai juste frottée ».

La fillette, elle, n’avait jamais varié dans sa version : elle était en train de s’habiller lorsque son oncle était entré dans la salle de bain et avait fermé la porte à clé.

Après lui avoir placé une main sur la bouche, il lui avait caressé le sexe

« Alors, que dites-vous aujourd’hui ? », a interrogé le président Hervé Allain.

Le prévenu a finalement choisi de garder le silence.

En réalité, Thierry n’en est pas à ses premières démêlés avec la justice : en 2003, il avait été condamné pour des faits similaires.

Il vivait alors avec son épouse et ses trois enfants avec lesquels il n’a plus de rapports aujourd’hui.

S’agit-il d’un pédophile?? L’expertise médicale, parle de « probabilité », sans indication plus précise.

Depuis janvier, il est en revanche placé sous curatelle renforcée en raison d’une « altération de ses capacités mentales ».

« Un personnage repoussant »

Pour le substitut Freddy Marta, le prévenu reste néanmoins un « personnage repoussant » qui a :

« Compromis les chances d’une fillette d’avoir une vie sociale épanouie ».

« Regardez le : il ne sait pas ce qu’il lui arrive?! », a lancé Me Yannick Lysan, pour la défense, avant de révéler que la jeune victime avait aussi accusé son beau-père d’attouchements sexuels.

Pour lui, le doute existe et la relaxe s’impose.

Ce ne sera pas l’avis du tribunal qui contraint également le prévenu à huit ans de suivi socio-judiciaire.

Michel Rosso

Source : La République Du Centre

Source(s):