Mont-de-Marsan | Un père condamné 14 ans de prison ferme par la cour criminelle

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Une peine qui va au-delà des réquisitions
Un homme de 44 ans est reconnu coupable de viol et agressions sexuelles sur son aînée entre ses 11 et 15 ans, et de violences sur ses 5 autres enfants. L’aînée a eu un enfant de son géniteur…

Cet individu est condamné par les 5 juges de la Cour Criminelle à une peine de 14 ans

( ndlr : le Ministère Public réclamait 12 ans. Une fois de plus, force est de constater que les Cours Criminelles départementales, sans jurés et constituées uniquement de 5 juges professionnels, cognent dur sur les pédocriminels. Pourvu que ça dure ! )

Le procès s’est ouvert à huis clos, lundi 20 novembre, devant la cour criminelle des Landes à Mont-de-Marsan. Dans le box des accusés, un homme de 44 ans, en détention provisoire depuis plus de deux ans.

Au bout de trois jours de procès, cet homme, originaire du Nord, est reconnu coupable de viol et d’agressions sexuelles sur sa plus grande fille, Alexandra (1).

Entre janvier 2017 et octobre 2021, à Saint-Pierre-du-Mont et dans une petite commune à l’Ouest d’Hagetmau, il s’en prend à son aînée alors qu’elle était âgée de 11 à 15 ans.

Comble de l’horreur, Alexandra tombe enceinte de lui à 14 ans. Depuis, le bébé a été placé dans une famille d’accueil.

Si les cinq autres enfants de la fratrie, nés entre 2010 et 2017, ont été épargnés sexuellement, ils ont eux aussi été victimes de violences pendant près d’un an.

Pour l’ensemble de ces faits, le père a été reconnu coupable de toutes ces accusations, ce mercredi 22 novembre.

Cet ancien opérateur d’abattage pour une entreprise landaise est condamné à 14 ans de réclusion criminelle.

Soit un peu plus que le quantum requis par l’avocat général : 12 ans.

Son autorité parentale lui a été retirée, et il est dans l’incapacité de pouvoir reconnaître le bébé.

Il a aussi interdiction d’entrer en contact avec toutes les victimes et doit, au titre du préjudice subi, indemniser son aînée à hauteur de 40 000 euros.

Il écope également d’un suivi socio judiciaire de cinq ans.

Pour la mère de famille, le procès « a permis de mettre des mots sur les choses ».

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