Monnaie | Un retraité prend 6 mois de prison pour agression sexuelle sur sa petite-fille de 8 ans et détention d’images pédopornographiques

Le retraité a agressé sexuellement sa petite-fille de 8 ans. Il détenait aussi des dizaines de milliers d’images pédopornographiques dans son ordinateur.

Illustration. © Photo NR

La dérive de l’ancien pilote de chasse aurait commencé quelques années après son départ à la retraite. Marié depuis 43 ans, le Modénien évoque des problèmes de libido. Sur le web, il cherche des images en utilisant le mot-clé « teen » puis les télécharge.

En 2016, il est identifié par les agents de surveillance du réseau « pear to pear ».

Lors de la perquisition de son domicile, des centaines de vidéos et des dizaines de milliers d’images Pédopornographiques sont retrouvées dans son ordinateur.

« Les premiers téléchargements étaient involontaires. Après, j’ai continué. J’ai vraiment du mal à l’expliquer car ces fichiers ne m’intéressaient pas vraiment », raconte le prévenu à la barre.

Il dit ne pas avoir diffusé d’images.

« Derrière ces images, il y a des viols et des agressions sexuelles », lui rappelle la présidente du tribunal.

Parmi les images se trouvent plusieurs photos tendancieuses de la fille de son fils.

L’enfant de 8 ans y apparaît en culotte, et nue sur l’un des clichés.

Le retraité évoque un « voyeurisme malsain ».

Sa petite-fille raconte que son grand-père lui touche le sexe.

Le prévenu reconnaît un geste.

« Dès que j’ai vu que ça la choquait, j’ai arrêté. »

« Les faits sont reconnus à demi-mot, il minimise, il ment », plaide l’avocate des parties civiles.

Elle montre un dessin sur lequel la jeune victime a écrit :

« Je suis déçue de ce que m’a fait papy. »

« La honte, ce n’est pas le remord.

Il n’a montré aucune compassion », note la procureure.

Le prévenu au casier judiciaire vierge est poursuivi pour détention et diffusion d’images pédopornographiques et pour agression sexuelle sur sa petite-fille.

La procureure requiert trois ans d’emprisonnement, dont dix-huit mois avec sursis avec mise à l’épreuve.

« Il assume, il a conscience de la gravité des faits.

Il reconnaît qu’il a fait du mal », plaide l’avocate de la défense.

Pour l’agression sexuelle de sa petite-fille et la détention d’images à caractère pédopornographique, le prévenu a été condamné à six mois d’emprisonnement et trois ans de suivi sociojudiciaire avec obligation de soins.

Il a été relaxé pour la diffusion d’images pédopornographiques.

Son nom sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

Source : La Nouvelle République

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