Melun | Un délinquant sexuel condamné grâce à des traqueurs de pédocriminels

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Pédocriminel En liberté

Il pensait dialoguer sur Messenger avec une adolescente de 13 ans…
Un homme de 51 ans qui avait été piégé par un collectif de traqueurs de pédophiles a été condamné par le tribunal de Melun. Il est désormais fiché comme délinquant sexuel.

Il pensait dialoguer sur Messenger avec une adolescente de 13 ans.

Il échangeait en fait avec les membres d’un groupe de traqueurs de pédocriminels

L’ancien agent d’accueil du collège François-Villon de Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne) licencié depuis les faits et exclu de son logement de fonction a comparu devant le tribunal correctionnel de Melun, ce jeudi 6 juillet 2023.

 

Inscrit au fichier des délinquants sexuels

Après plusieurs rebondissements depuis son interpellation, il a été condamné, jeudi 6 juillet, pour proposition d’acte sexuel virtuel à 6 mois de prison avec sursis, une inscription au fichier des délinquants sexuels et une interdiction d’activité en contact avec des mineurs.

Dans ses réquisitions, le parquet de Melun avait demandé une peine bien plus lourde : un an de prison avec sursis et de fortes amendes.

L’affaire avait fait grand bruit, une première fois lors de l’interpellation de l’agent administratif de l’établissement, en août 2022, puis une seconde fois, en janvier, juste avant sa première comparution…

Des élèves de l’établissement l’avaient reconnu dans la rue alors qu’il se rendait à la gare pour aller au tribunal et il avait été roué de coups, entraînant le report de l’audience.

Cette fois, c’est devant les juges qu’il s’est effondré.


À la lecture des faits, il a été victime d’un malaise, conduisant à une interruption de séance.

Entre avril et juin 2022, il avait été piégé sur les réseaux sociaux et Internet par le Collectif Truly, qui s’est fait une réputation de chasseur de pédophiles.

Il avait en effet été repéré sur la toile par ce groupe de traqueurs de pédocriminels.

 

« Quasi-flagrant délit virtuel »

Si son avocate a dénoncé une « technique discutable » de « pousse-au-crime » qui consiste à proposer sur la toile, des profils fictifs d’adolescents soumis à la convoitise des pédophiles, ces « appâts » permettent, selon l’association de faire  tomber les délinquants pédocriminels dans les conditions d’un quasi-flagrant délit… virtuel.

Dans cette affaire, les échanges comprenaient des photos à caractère pédopornographique et des incitations à des relations physiques, bien que ces motifs n’aient finalement pas été retenus contre lui.

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