Melrand | Le pédocriminel incestueux n’ira pas en prison

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Pédocriminel En liberté

II touche et embrasse une fillette de 11 ans, et bénéficie de prison avec sursis
photo d'une fillette de dos avec son nounours
Un jeune homme de 23 ans a été condamné, ce mercredi 14 septembre, par le tribunal de Lorient pour agression sexuelle.Il a caressé et embrassé une enfant de 11 ans, à Melrand.

Une main dans le dos, puis sur le ventre en dessous du tee-shirt et même la poitrine. Puis un bisou sur la bouche. Le tout sur une fillette de 11 ans.

Le 15 janvier 2022, à Melrand, un homme de 23 ans a totalement dérapé, vis-à-vis de la fille de la compagne de son frère. La victime en a rapidement parlé. Et la gendarmerie a été alertée.

Huit mois plus tard, le Melrandais est jugé par le tribunal de Lorient, ce mercredi 14 septembre. Il reconnaît immédiatement les faits.

« Tout ce qui a été dit, c’est la vérité. C’est la plus grosse erreur de ma vie, je ne le referai plus jamais ».

Il savait qu’il s’agissait d’une enfant. Mais, au moment des faits, il a agi comme s’il était avec une femme.

« Je ne sais pas ce que j’avais dans la tête à ce moment-là », souffle-t-il.

Au cours de son audition, la victime évoque deux autres moments de malaise avec le jeune homme. Des rapprochements anormaux.

« Il cherchait à me toucher. Je ne sais pas s’il s’en rendait compte », indique-t-elle aux gendarmes.

Le prévenu nie ces faits, mais explique avoir réfléchi à son comportement.

« Je travaille beaucoup sur moi depuis huit mois ».

Il dit avoir totalement arrêté de regarder des films pornographiques et ses échanges avec de nombreuses femmes, via les réseaux sociaux. Quelques mois avant l’agression, son ex-petite amie l’avait d’ailleurs incité à consulter un sexologue à propos de cette addiction au sexe virtuel. Ce qu’il avait fait à deux reprises.

« Il y a un problème profond et il ne suffit pas de commencer à y réfléchir dans sa chambre soi-même », réagit la substitute du procureur.

Elle pointe une « montée en pression inquiétante » et redoute de nouveaux faits sur des enfants.

Comme un psychologue qui s’est chargé de l’expertise du jeune homme, elle estime qu’il doit absolument être soigné. Elle requiert douze mois de prison assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans. Mais aussi une obligation de soins, l’interdiction d’exercer une activité en lien avec les mineurs pendant dix ans et l’inscription au fichier des délinquants sexuels.

Le tribunal la suit intégralement. Le Melrandais devra également verser 2 200 € à la mère de la victime.

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