Mauzac | 320 images pédopornographiques retrouvées dans la cellule d’un détenu

Cet individu de 35 ans est incarcéré dans ce centre pour avoir violé un enfant et avoir détenu des images pédopornographiques. (voir le documentaire sur cette “prison” ici, la prison de Mauzac accueille essentiellement des détenus condamnés pour des viols et agressions sexuelles ou des détenus condamnés à des peines de longue durée)

Devant le tribunal de Bergerac ce mardi 20 mai, en visioconférence depuis le centre de détention de Mauzac, l’homme dément être le propriétaire de cette clé USB.

“Je reconnais que je gardais ces supports numériques dans ma cellule, mais je ne savais pas ce qu’il y avait dedans.”

Il a assuré au enquêteur et devant le tribunal qu’un autre détenu de cette prison lui a demandé de garder ce petit objet. Il refuse catégoriquement de donner son nom :

“je préfère assumer la bêtise de l’avoir (la clé USB) gardée chez moi. Je n’ai pas le choix d’assumer”.

Les surveillants ont découvert cette clé USB dans sa cellule le 5 janvier 2024.

“Je ne peux pas réitérer”

La procureure de la République a fait part de sa “stupeur” et de son “incompréhension” avant de réclamer deux ans de prison, car selon elle, “il n’a pas le courage d’assumer de nouveaux faits”.

Ce prévenu, condamné en 2019 par la cour d’assises du Tarn, est en prison au moins jusqu’à octobre 2032 pour avoir violé un enfant de moins de 15 ans et avoir détenu et diffusé des images à caractère pédopornographique.

Face à ce casier judiciaire, le prévenu se défend :

“Je ne peux pas réitérer ! J’ai trop avancé depuis ma condamnation” dit-il, évoquant le respect qu’il doit à sa victime et ses proches.

Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet et a condamné le trentenaire à deux ans de prison.