Magnils-Reigniers | L’homme envoyait des sextos à l’amie de son fils âgée de 14 ans

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Le pédocriminel récidiviste a déjà été condamné en 1997 pour des faits similaires
Lundi 15 janvier, un sexagénaire a été condamné par le tribunal de La Roche-sur-Yon pour avoir envoyé des messages à caractère sexuel à une mineure de moins de 15 ans.

Il a tenté de draguer l’amie de son fils, qui avait seulement 14 ans.

Ce lundi 15 janvier, un homme de 60 ans était entendu à la barre du tribunal de La Roche-sur-Yon pour des propositions sexuelles adressées à une mineure.

Les faits se sont déroulés le 16 février 2021 aux Magnils-Reigniers.

Une mineure proche de l’homme

La jeune adolescente, âgée de 14 ans au moment des faits, est une amie du fils du prévenu. Une connaissance de longue date, que le prévenu connaît très bien.

Un soir, il lui envoie une demande d’ami sur Facebook. Elle accepte.

Mais quelques jours plus tard, le prévenu lui envoie un message via Messenger : « Coucou ».

Ce à quoi elle lui répond « euh bonjour ».

Ce « euh » utilisé par l’adolescente est une preuve de son « étonnement face à ce message reçu », selon la présidente de l’audience.

« Tu veux du sexe et de l’argent ? »

Suite à cela, le sexagénaire lui envoie un message vocal le 16 février 2021.

« Bonsoir, ma chérie, tu as l’air belle toi, tu veux du sexe et de l’argent ? »

Dans un autre message, il demande également à la mineure de lui montrer son sexe, dans un langage très vulgaire.

Rapidement, la jeune fille va porter plainte.

Entendu le 1er février 2022 par les enquêteurs, l’homme affirme qu’il n’a pas reconnu l’amie de son fils, car il ne se souvenait « plus de son nom et de son âge ».

Il explique également qu’il « ne savait pas qu’elle était mineure au moment de lui envoyer un message ».

En état d’ivresse

S’il n’a pas reconnu l’amie de son fils au moment de lui envoyer un message, c’est parce qu’il était alcoolisé.

Le prévenu assume être alcoolique. Au moment des faits, il était dans un important état d’ébriété.

Aujourd’hui suivi par un addictologue depuis plus d’un an, l’homme n’en est pourtant pas à son coup d’essai. Il a déjà été condamné en 1997 pour des faits similaires.

La procureure explique que l’homme :

« Semble avoir des pulsions sexuelles à caractère pervers sous alcool ».

Lorsqu’elle le questionne sur de possibles attirances envers des mineurs, le prévenu s’énerve.

À la barre du tribunal, il hausse le ton et réfute l’idée qu’il puisse être pédophile.

La procureure lui répond :

« C’est tout de même la deuxième fois que vous êtes attiré par une gamine ».

« Lorsqu’il est sous alcool, ses vieux démons le reprennent. »

Le prévenu affirme :

« Je regrette ce que j’ai fait et j’accepterai la condamnation ».

Le tribunal le condamne à une peine de six mois de prison avec sursis et à une obligation de soins. Il est également inscrit au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles.

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