Lucé | L’ancien élu municipal Eric Masson déjà condamné pour agression sexuelle aggravée sur une mineure, à nouveau soupçonné de multiples agressions sexuelles

Déjà condamné, l’ex-conseiller municipal de Lucé visé par de nouvelles plaintes d’agressions sexuelles

Éric Masson, qui avait démissionné de son mandat de conseiller municipal de Lucé, en juin 2018, a été incarcéré. Déjà condamné pour agression sexuelle aggravée sur une mineure, il est soupçonné de plusieurs autres agressions sexuelles.

Condamné, le 30 janvier 2019, à dix mois de prison avec sursis et à un an de suivi par un psychologue pour agression sexuelle aggravée sur une adolescente, Éric Masson, ancien élu municipal de Lucé, alors membre de la commission éducation, jeunesse et sport, a finalement été incarcéré mercredi 6 février 2019, après un rebondissement dans son dossier d’agressions sexuelles sur une mineure de 14 ans.

Christelle Housset, substitut du procureur, contactée mercredi 27 février, a confirmé nos informations :

« Après sa condamnation médiatisée, une Chartraine de 23 ans a porté plainte au commissariat de Chartres. »

Des membres de la famille ont parlé

L’enquête a été confiée à l’Unité de protection sociale (UPS) de la sûreté départementale. La nouvelle victime avait moins de 15 ans au moment des agressions.

Selon la substitut du procureur, Éric Masson aurait procédé de la même façon que dans le cas l’adolescente de 14 ans. Il est soupçonné d’avoir opéré au niveau des bus où il attendait que l’adolescente quitte le collège. La victime a décrit des gestes précis lors de ses auditions, comme le souligne la substitut :

« Il se rapprochait et mettait ses mains sur ses fesses et sur ses cuisses. »

L’unité de protection sociale a élargi ses investigations dans l’entourage familial du suspect :

« Les langues se sont déliées. »

Des membres de la famille et de la belle-famille auraient révélé d’autres faits de même nature survenus dans le cercle privé.

D’autres victimes, et des témoins, auraient évoqué des attouchements et des bisous. La description de « bisous baveux » est apparue dans plusieurs déclarations, comme les consignes de ne rien dire aux adultes.

Certains faits seraient prescrits. Mais ils vont étayer le dossier d’Éric Masson. Face à une succession de plaintes, la justice a ordonné le placement en garde à vue de l’ancien élu lucéen, le 5 février.

Le lendemain, il a été mis en examen pour agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans, de plus de 15 ans et sur des adultes. Puis, il a été placé en détention provisoire.

Il a fait appel, mais la justice a décidé de le maintenir en détention provisoire pour éviter toute pression sur les victimes et le moindre risque de nouvelles agressions.

La substitut du procureur confie :

« Les enquêteurs vérifient s’il existe d’autres victimes dans son environnement familial où il aurait fait régner l’omerta. Des investigations ciblent, également, son milieu professionnel. »

Source : lechorepublicain

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