Loiret | Un pédocrimininel condamné à 18 ans de prison pour avoir abusé de sept enfants

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Omerta au sein de la famille
Michel B., 40 ans, un ancien gardien de prison, condamné à 18 ans de prison dont 10 ans de sûreté pour avoir abusé de sept enfants âgés de 2 à 13 ans entre 2004 et 2022 ainsi que pour production, acquisition et partage de pédopornographie

Il a été condamné jeudi 6 février 2025 après deux jours de procès par la cour criminelle du Loiret pour viols, agressions sexuelles, acquisition et détention d’images pédopornographiques.

Les abus sexuels ont été commis sur sept enfants entre 2004 et 2022.

Nombre d’entre eux ont eu lieu sur des mineurs de son cercle familial et amical, notamment des cousins.

“Ce que j’ai fait est injustifiable. Ils ont droit à la vérité. Il faut que je sois condamné”, lâchait Michel B. au premier jour de son procès,

L’ancien gardien de prison a reconnu les faits, à l’exception d’un viol, tout en assurant n’avoir que peu de souvenirs :

« Au fur et à mesure des événements révélés, j’ai compris que j’étais un réel danger. Il y a, dans ma vie, des moments de bascule que je ne peux expliquer ».

Ils filmaient ses victimes

L’avocate des deux victimes qui se sont portées partie civile a rappelé que des centaines images pédopornographiques avaient été retrouvées sur le téléphone et l’ordinateur de l’accusé.

Certaines représentaient les victimes.

« À un moment, l’humain que je suis ne supportait plus la simple vue de ces images » a assuré l’avocate.

L’omerta familiale

Après les débats de mercredi qui s’étaient concentrés sur les faits les plus récents, ayant concerné des enfants du cercle amical de l’accusé, la journée de jeudi a mis en lumière l’omerta qui régnait au sein de la famille du quadragénaire qui avait des attaches avec la Guadeloupe. E. avait 13 ans :

“C’était mon cousin germain. On se voyait très régulièrement. Il venait jouer à la maison. Il m’a caressé le sexe à deux ou trois reprises, et il m’a embrassée.”

Son frère révèle :

“J’avais 8 ans, ça a duré environ une semaine. Ça a cessé car ça a failli être découvert. Il y a eu des baisers, des fellations, des caresses.”

Le jeune homme n’en a pas parlé pendant douze ans.

L’accusé a finalement été condamné à 18 ans de prison, ainsi qu’une période de sûreté de dix ans.

Il devra, en sortant, respecter un suivi sociojudiciaire de cinq ans avec une injonction de soins et une interdiction de contact avec les mineurs.

En cas de non-respect, il pourrait retourner trois ans derrière les barreaux.

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