Limouxin | Stéphane Congiu accusé de viol aggravé sur son ex belle-fille de 12 ans

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L’ancien adjoint de direction jugé à huis clos pour un viol aggravé sur son ex belle-fille de 12 ans
Depuis ce lundi après-midi 6 septembre, et jusqu’à mercredi 8 septembre, un ancien adjoint de direction d’une grande surface est jugé pour répondre d’abus sexuels présumés sur son ex-belle fille, entre le 1er septembre 2017 et le 1er mars 2018.

Actualisation du 9 Septembre 2021:

Ce mercredi 8 septembre après-midi, après un peu plus de deux heures de délibéré et autant pour que la présidente rédige son arrêt, la cour d’assises de l’Aude a reconnu Stéphane Congiu coupable du viol aggravé de son ex-belle-fille, et l’a condamné à une peine de 13 ans de réclusion criminelle, assortie d’un suivi socio-judiciaire de 3 ans avec une nécessaire injonction de soins.

À titre de peine complémentaire, cet ancien adjoint de direction d’une grande surface a également l’interdiction d’exercer une profession en lien avec des enfants.

Il a dix jours pour interjeter appel de ce verdict.

10 ans requis par l’avocat général

Dans ce procès dont les débats se sont tenus à huis clos depuis lundi après-midi, ce sont 10 ans de réclusion qui avaient été requis par l’avocat général Sylvie Girerd à l’encontre de l’accusé, qui a reconnu l’ensemble des horreurs reprochées devant les jurés, allant de l’agression sexuelle à des viols répétés.

Les faits en questions ont eu lieu dans le Limouxin, sur la période du 1er septembre 2017 au 1er mars 2018.

Durant trois jours, l’accusé a été défendu par Mes Aurélie de Pablo et Gina Bonarelli du barreau de Narbonne.

En face, Me Alexandra Vitrac assurait les intérêts de l’Udaf, administrateur ad hoc de la victime, aujourd’hui âgée de 16 ans.

À ses côtés, également du barreau de Carcassonne, Me Béatrice Soler-Riu assistait la mère de la jeune fille

Article du 8 Septembre 2021:

Pas très grand et légèrement enveloppé, c’est avec les cheveux courts et un petit bouc que Stéphane Congiu, qui fêtera ses 39 ans dans moins d’un mois, est entré ce lundi 6 septembre dans le box des accusés de la cour d’assises de l’Aude, où il comparaît jusqu’à mercredi pour répondre de « viol aggravé » et d’« agression sexuelle » sur son ex-belle-fille. Les faits reprochés à ce natif de Brest auraient eu lieu dans un village du Limouxin, entre le 1er septembre 2017 et le 1er mars 2018.

Deux avocates pour la défense

Après le tirage au sort des 6 jurés titulaires (3 femmes et 3 hommes) et de deux supplémentaires (2 femmes) comme sollicité par le parquet, c’est à la demande de Me Alexandra Vitrac, pour les intérêts de l’Udaf, administrateur ad hoc de la victime, qu’il a été décidé de la tenue des débats à huis clos jusqu’à l’énoncé du verdict, attendu mercredi.

Un droit qui a bien évidemment été accordé par la présidente Sylvie Chamayou-Dupuis. Durant ces trois jours de procès, l’accusé sera défendu par Mes Aurélie de Pablo et Gina Bonarelli du barreau de Narbonne.

Du côté des parties civiles, Me Béatrice Soler-Rius assistera la mère de la victime, aujourd’hui âgée de 15 ans, aux côtés de Me Alexandra Vitrac pour l’Udaf (union départementale des associations familiales). Au ministère public, Sylvie Girerd assurera le rôle de l’avocat général au nom de la société.

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