Lézignan-Corbières | Prison pour Patrick Cuissette pour agressions sexuelles incestueuses

non

Quand elle est partie, c’est une autre de ses belles-filles qui a alors subi les assauts de Patrick
Lors de l’audience correctionnelle du mercredi 17 novembre à Carcassonne, un quinquagénaire a comparu pour des faits d’agressions sexuelles dans l’Aude, mais aussi en Bretagne.

Mercredi 17 novembre, un homme de 57 ans a également été jugé devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Carcassonne, pour des “agressions sexuelles” commises sur sa fille et deux de ses belles-filles.

Elles étaient toutes âgées de moins de 15 ans quand tout a commencé.

Les faits reprochés à Patrick Cuissette ont eu lieu à Lézignan-Corbières du 1er janvier 2013 au 31 mars 2015.

Mais également à Lasbordes (Lauragais) du 1er avril 2015 au 31 décembre 2017 ; du 18 mars 2016 au 17 mars 2018 ; et du 18 mars 2018 au 20 novembre 2019.

Ou encore à Lanester (Morbihan) du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2002.

À la barre, le quinquagénaire était aussi poursuivi pour des faits de “violence sans incapacité sur mineur de 15 ans par un ascendant”.

Tu seras ma petite femme.

Pour la première victime, une de ses belles-filles, elle avait 10 ans lorsqu’il l’a allongé sur le lit, avant de baisser son short et de lui faire toucher son sexe en érection.

Il tentera même une pénétration digitale sur l’enfant.

Pour la fille du prévenu, entre ses 11 et 17 ans, c’était tous les jours des gestes déplacés, avant que son corps ne se forme à l’adolescence.

Il lui disait en la tripotant:

“Tu seras ma petite femme”

Un jour, alors qu’elle était nue, son père s’est mis sur elle et a tenté d’avoir une relation sexuelle avec.

Du jour où elle est partie, c’est une autre de ses belles-filles qui a alors subi les assauts de Patrick, qui vit toujours en concubinage avec la même femme…

Lors de l’audience de mercredi, le prévenu a fini par tout reconnaître devant le tribunal, alors qu’il avait contesté l’ensemble des faits en garde à vue.

Au ministère public, la substitut du procureur a ainsi requis la peine de 5 ans de prison, dont 2 assortis d’un sursis probatoire.

Après en avoir délibéré, le tribunal présidé par Max Gazan a finalement condamné le prévenu à 5 ans de prison, dont 3 assortis d’un sursis probatoire.

Le mandat de dépôt a également été ordonné, à la grande surprise du prévenu qui avait été placé sous contrôle judiciaire jusqu’à présent.

Source(s):