L’ex-compagne d’un professeur suspendu assure avoir prévenu l’Éducation nationale.
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 16/04/2015
- 00:00
Catégories :
Mots clés :
Pédophilie: l’ex-compagne d’un prof suspendu assure avoir prévenu l’Education nationale
Le 31 mars dernier, le rectorat de Rennes annonçait la suspension d’un professeur de sport. L’homme avait été condamné en 2006 pour détention d’images pédopornographiques. Également mis en examen en 2011, il continuait d’enseigner. Son ex-compagne confie, à BFMTV, avoir alerté les autorités, sans jamais avoir été entendue.
Aujourd’hui, elle témoigne pour dénoncer le temps perdu et le manque d’écoute de l’Éducation nationale. Gwen a un temps partagé sa vie avec l’enseignant d’EPS de Rennes suspendu le 31 mars dernier. En 2006, l’homme a été condamné pour détention d’images pédopornographiques, mais le rectorat de Rennes affirmait alors n’avoir été mis au courant de ces faits que récemment.
Pédophilie: l’ex-compagne d’un prof suspendu assure avoir prévenu l’Education nationale
Le 31 mars dernier, le rectorat de Rennes annonçait la suspension d’un professeur de sport. L’homme avait été condamné en 2006 pour détention d’images pédopornographiques. Egalement mis en examen en 2011, il continuait d’enseigner. Son ex-compagne confie, à BFMTV, avoir alerté les autorités, sans jamais avoir été entendue.
http://www.bfmtv.com/societe/pedophilie-le-temoignage-de-l-ex-compagne-du-professeur-de-rennes-suspendu-877611.html
Aujourd’hui, elle témoigne pour dénoncer le temps perdu et le manque d’écoute de l’Education nationale. Gwen a un temps partagé sa vie avecl’enseignant d’EPS de Rennes suspendu le 31 mars dernier. En 2006, l’homme a été condamné pour détention d’images pédopornographiques, mais le rectorat de Rennes affirmait alors n’avoir été mis au courant de ces faits que récemment.
Pourtant cette enseignante assure avoir tenté à maintes reprises de prévenir les autorités pour le faire suspendre.
“Les différentes démarches que j’ai effectuées auprès du ministère de l’Education nationale n’ont rien donné”, dénonce Gwen.
Condamné à deux ans avec sursis
Tout commence en 2005, quand Gwen et ce professeur d’EPS se séparent. Ensemble, ils ont eu un petit garçon. Alors âgé de six ans, l’enfant raconte à sa mère être victime des abus sexuels de son père. “C’est suite à l’émission Groland où il y avait des sextoys imagés qui passent… quand il a vu ses images là, il a tout de suite dit ‘il y en a plein chez mon papa, je les sens quand je vais lui faire un câlin’”, raconte cette mère de famille.
Elle prévient immédiatement la police. Lors des perquisitions du domicile de son ex-compagnon, des milliers d’images et vidéos pédopornographiques sont découvertes. L’homme est condamné à deux ans de prison avec sursis. Gwen, elle, n’imagine pas que le père de son fils puisse retourner travailler aux côtés d’enfants.
“J’ai été sidérée quand j’ai su qu’il enseignait encore”, s’insurge Gwen.
Aucune mesure disciplinaire
Elle tente alors deux dénonciations anonymes auprès de l’Education nationale. “J’ai attrapé le numéro du ministère de l’Education. Je suis tombée sur des gens qui m’ont dit que sur ce document-là (la condamnation de son ex-compagnon, NDLR) il n’y avait pas inscrit qu’il avait une interdiction de côtoyer des enfants, donc ça ne menait à rien”, poursuit-elle.
Quelques années plus tard, le fils de Gwen porte plainte contre son père pour abus sexuel. Chez lui, les enquêteurs retrouvent à nouveau des milliers de contenus pédopornographiques. L’homme est mis en examen en 2011 et placé sous contrôle judiciaire. Là encore, aucune mesure disciplinaire n’est prise par l’Education nationale.
Gwen décide alors de se tourner vers une association de parents d’élèves et tente, encore une fois, de prévenir le ministère. “La suspension de ce professeur d’EPS ne tient qu’au contact avec la Peep qui m’a écoutée, qui m’a crue, puisque les différentes démarches que j’ai effectuées n’ont rien donné”, se désole Gwen.
Aujourd’hui, la jeune femme regrette de ne pas avoir pu prévenir les parents. Elle en est convaincue, son fils, aujourd’hui âgé de 17 ans, “n’est pas la seule victime”.
Source(s):