Cavaillon | Viol d’un bébé. 20 ans, la peine maximale prononcée

La cour d’assises de Vaucluse a condamné ce mardi 17 avril un père de famille cavaillonnais à la peine de 20 années de réclusion, avec période de sûreté des deux tiers, pour le viol de son bébé âgé de 16 mois.

Photo Le DL

L’accusation avait requis une peine de 18 à 20 ans.

L’accusé, âgé de 33 ans, avait avoué avoir violé son enfant plusieurs fois, avant de se rétracter partiellement et de n’admettre qu’une seule pénétration, anale, qui avait necessité une opération chirurgicale d’urgence.

Il a en outre été reconnu coupable d’agression sexuelle sur une adolescente de 11 ans, fille d’un couple d’amis.

Source: http://www.ledauphine.com/

Les faits :

L’avocat général vient de requérir une peine de 18 à 20 ans de réclusion à l’encontre du père de famille cavaillonnais jugé pour avoir violé sa fille de 16 mois. La cour d’assises de Vaucluse rendra son verdict aujourd’hui.

La déposition du médecin légiste, au milieu du procès de ce trentenaire cavaillonnais accusé de viol sur son bébé de 16 mois, a fait froid dans le dos.

“L’enfant a subi la douleur absolue. (…) Elle aurait pu mourir, bien sûr. Avec de telles lésions, les conséquences sont souvent mortelles. (…) Je me demande si elle n’a pas perdu connaissance pendant l’acte. (…) C’est une hypothèse, mais il est possible qu’elle ait été violée plusieurs fois.”

Hospitalisé en urgence pour une déchirure anale, le bébé avait été opéré à la Timone à Marseille, et a pu être sauvé. Les faits remontent à avril 2013.

Ce vendredi, l’avocat général Bernard Marchal chargé de porter l’accusation au procès, a requis une peine de 18 à 20 ans de réclusion, 20 ans étant le maximul légal, à l’encontre du père.

“En se fondant sur les déclarations de l’accusé, nous avons finalement, à différents moments, trois actes différents reconnus, qui viennent conforter les constatations du légiste.”

La partie civile a posé la question d’une éventuelle requalification d’”acte de torture et barbarie”. La cour a rejeté cette demande.

La parole est à la défense. Le verdict sera rendu dans l’après-midi.

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