Les Andelys | Un jeune homme condamné pour agression sexuelle sur mineure

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Trois ans après les faits survenus, la sentence est tombée
Le tribunal correctionnel d’Évreux a condamné un jeune homme pour agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans à 6 mois de prison avec sursis.

Le jeune homme âgé de 18 ans se souviendra longtemps de la nuit du 7 au 8 août 2018.

Car cette nuit-là, la victime alors âgée de 14 ans avait eu l’autorisation de le recevoir chez ses parents domiciliés aux Andelys, dans l’Eure.

Les deux jeunes se sont allongés sur le gazon et ont devisé en contemplant le ciel étoilé.

De l’autre côté de la maison, les parents de la jeune fille regardaient la télé, la fenêtre ouverte tandis que les heures passées.

Et puis, soudain, il « a caressé » la jeune fille avant de lui baisser le pantalon.

Dans un premier temps, elle a protesté avant d’abdiquer.

S’en est alors suivi un toucher digital suivi d’une pénétration avortée, la victime étant indisposée.

Ensuite ? Rien pendant deux mois.

Jusqu’à ce que la jeune fille de 14 ans évoque les agissements de son copain à une enseignante de son établissement scolaire.

S’ensuit une plainte en bonne et due forme des parents à la gendarmerie.

« Je pensais qu’elle avait 15 ans »

se défend l’agresseur.

« Nous avions une relation proche sans être ensemble. J’étais fatiguée et je n’ai pas réagi… »

a alors expliqué l’adolescente.

Au tribunal, le prévenu qui avait échappé aux assises, ressemblait à tous les ados de son âge en quête de rencontres.

« Je pensais qu’elle avait 15 ans. Nous étions tous les jours ensemble et nous nous faisions des câlins. J’étais très attaché à elle. C’est elle qui m’a invité et ses parents étaient au courant. »

a-t-il affirmé.

 

Des filles considérées comme « faciles à séduire »

Reste que pour l’avocat de la partie civile, Me Eude :

À 18 ans, il s’était rendu compte qu’il était facile de séduire des ados à la sexualité en éveil.

Toujours en chasse, il passait son temps à ça.

Tétanisée, la jeune fille ne pouvait pas se dégager.

« La victime a dit non à cinq reprises ! »

a enchaîné le parquet tout en requérant 36 mois de prison avec sursis.

Enfin, l’avocate de la défense, Me Guérin, a demandé la relaxe en plaidant notamment :

“Madame étant plus grande et plus lourde que le prévenu, je ne trouve pas sa parole crédible. […] Elle avait déjà eu une relation sexuelle avec un garçon et elle a adapté ses propos en fonction de ses interlocuteurs. […] De plus, elle a embrassé le prévenu deux fois quand il est parti.”

L’accusé a finalement été condamné à six mois de prison avec sursis et à 300 euros d’amende.

Il devra en outre verser près de 1 000 euros à Clara et à ses parents ainsi que 600 euros pour les frais de procédure.

Enfin, il est désormais inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

 

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