La Roche-Morey | Un homme piègé par la Team Moore condamné à trois ans de prison ferme

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Il menacait de se suicider ou se scarifier si les gamines ne s’exécutaient pas
Un habitant de La Roche-Morey, 29 ans, démasqué par la Team Moore pour avoir fait des propositions sexuelles à trois mineures en envoyant des photos et messages pornographiques écope de 3 ans de prison ferme

A la tête en France de ce collectif la Team Moore, à l’annonce du verdict tombé ce jeudi en milieu d’après-midi, Neila Moore a réagi:

“On est très satisfait de cette condamnation”

Elle remercie :

“Le procureur a pris nos demandes au sérieux. C’est une victoire pour notre collectif et surtout pour les enfants.”

C’est elle et ses bénévoles, des parents pour beaucoup d’entre eux, qui, chaque jour, sont en contact sur les réseaux sociaux, sous de faux profils de filles mineures, avec des individus qui les mitraillent de messages, photos ou vidéos pornographiques.

C’est le cas de cet habitant de La Roche-Morey qui ce jeudi, s’est expliqué sur des faits qui se sont déroulés de novembre 2022 au 3 mars dernier.

En contact avec trois (fausses) mineures, il leur envoyait régulièrement des photos et messages à caractère pornographiques en les incitant à des rencontres, parfois même en menaçant de se suicider ou se scarifier si les gamines ne s’exécutaient pas.

La seule visite qu’il a reçue chez lui est celle de la police venue l’interpeller pour le présenter au tribunal.

Sa seule défense face aux juges a été d’expliquer que ces échanges étaient : “des délires” et qu’il savait que les profils étaient faux.

Il n’a pas convaincu ni le procureur qui a requis 4 ans de prison ferme, ni les juges qui l’ont condamné à 3 ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt, assortis d’un suivi socio judiciaire de 7 ans et d’une obligation de soins de 2 ans.

Il est désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels et fêtera ses trente ans, semaine prochaine, en prison.

En Haute-Saône et depuis quatre ans, le collectif Team Moore a signalé au parquet, sept personnes qui entretiennent des liaisons sur les réseaux sociaux avec des mineures.

Trois ont été déjà condamnées.

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