La pédocriminalité explose (encore et toujours) en France en 2021 : +40% en un an !

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Le ministère de l’intérieur a fourni les chiffres de la pédocriminalité pour 2021.
Le constat est terrible, les viols sur mineurs de 15 ans comme les agressions sexuelles sont en augmentation de 40% en 2021 par rapport à 2020. Plus de 18.000 viols et 25.000 agressions sexuelles, c’est du jamais vu.

Le podcast complet sur les chiffres de la pédocriminalité en France (dont cet article) est à retrouver sur notre chaine Youtube ou téléchargeable en mp3 ci-dessous (clic-droit puis “enregistrer la cible du lien sous”).

Podcast – Chiffres pédocriminalité Partie 1 (75′)

Podcast – Chiffres pédocriminalité Partie 2 (70′)

En lien cet article complet qui vous donnera toutes les clés pour les chiffres d’avant 2021 si vous abordez seulement le sujet c’est un bon préalable.

 

Données

Les données sont celles des actes constatés par les services de police et de gendarmerie de France, collectés et publiés par le service statistique du ministère de l’intérieur “Interstats”.

L’ensemble des actes délictueux ou criminels sont classés par index, ce fichier répond au doux nom de “Index 4001” et est publié sur data.gouv.fr.

Nous ne nous intéresserons qu’aux index 47 “Viols sur mineurs” et 49 “Harcèlements sexuels et autres agressions sexuelles contre des mineurs”.

Ces données sont donc celles des actes constatés qui donnent lieux à une plainte, ce qui ne représente au maximum que 8% des actes selon les études de victimologie concordantes.

Grâce aux “dysfonctionnements” de notre cher système judiciaire ces plaintes ne vont, pour la grande majorité, pas déboucher sur des condamnations d’emprisonnement physique réelles des prédateurs.

Voir notre article sur les statistiques du ministère de la justice.

Résultats

La pédocriminalité est en constante augmentation et cela s’accélère de manière vertigineuse.

En effet on constate un total de 18.268 viols sur mineurs et 25.746 agressions sexuelles sur mineurs en 2021 en France (+36% et +40% par rapport à 2020).

Elle a plus que triplé depuis 2011 (x3,1 pour les viols comme pour les agressions sexuelles).

Les taux annuels d’augmentation des viols sont effarants : +12%/an en moyenne depuis 2011 et +20%/an sur ces quatre dernières années.

En prenant en compte le taux de plainte de 8% cela fait 550.000 enfants (de moins de 15 ans) violés ou agressés sexuellement en 2021 en France.

Et non pas 160.000, chiffre que le gouvernement ou les médias avancent prudemment mais savent sous-estimé.

 

Libération de la parole ?

On entend sans cesse dire que c’est la parole qui se libère et non les actes qui augmentent.

Mais à notre connaissance aucune statistique ne vient corroborer ce discours médiatique bien pratique pour noyer le poisson ou plutôt la baleine !

(ex: taux de dépôt de plainte des victimes lors des études de victimation jusqu’à 2019)

Cela pourrait par exemple être visible lors des enquêtes annuelles de victimation “Cadre de vie et sécurité” (CVS) réalisées par la ministère de l’intérieur.

Sauf que (lire ici) :

En avril 2018, l’INSEE a fait part à ses partenaires de ses contraintes budgétaires, croissantes, en termes de programmation d’enquêtes et de moyens en enquêteurs. Ces contraintes conduiront l’Insee, à partir de 2022, à ne plus réaliser l’enquête dans son format actuel (rythme annuel, mode de collecte, etc.). (…) Avec l’appui de l’Insee, le SSMSI pilote la réflexion sur l’évolution à horizon 2022 du dispositif global de l’enquête CVS qui devra en particulier répondre à la demande sociale exprimée lors des rencontres organisées par le Conseil national de l’information statistique (Cnis) en 2015 et 2016. (…) Dans ce contexte, des expérimentations sont en cours ou prévues, aussi bien à l’Insee qu’au SSMSI. En particulier le SSMSI conduira l’ enquête Genese en 2021.

Donc en résumé il n’y aura pas de statistique comparable en 2020, ni 2021 et peut-être même pas en 2022 (on attend les résultats annoncés pour mars, on verra).

Quand le nouveau système d’enquête actuellement en “expérimentations” sera en place on pourra nous faire le couplet de “c’est pas comparable avec avant”.

En effet, il aurait fallu au moins sur une année faire les deux systèmes d’enquêtes en parallèle pour pouvoir les comparer et faire le tuilage (même sur plusieurs années en réalité).

Mais peut-être que le but de cette “réflexion” c’est justement de biaiser à la baisse les chiffres car ils font peur, à juste titre, au peuple dont émane “des demandes sociales” de plus en plus pressantes.

Cela est habituel pour le pouvoir d’achat et le panier moyen de la ménagère par exemple pour masquer une inflation galopante ou encore avec les catégories de chômeurs, ça ne serait pas la première fois.

On rappelle ici que l’organisme en charge de l’étude approfondie de ces chiffres a été supprimé en 2019 pour les mêmes raisons (ONRDP/INHESJ).

 

Rattrapage du confinement de début 2020 ?

Aux vues de la courbe (faible augmentation en 2020) on peut raisonnablement faire l’hypothèse que le Covid et ces confinements ont fortement impacté négativement les dépôts de plaintes et qu’il est possible qu’il y ait eu un “rattrapage” sur 2021 des plaintes non déposées en 2020.

Ceci expliquerait en partie cette augmentation extrêmement brutale.

Par une rapide étude de la saisonnalité des abus sexuels sur mineurs, on peut se rendre compte des profils très perturbés de l’année 2020 (chute brutale des plaintes pendant le premier confinement)

et de l’année 2021 avec des allures très différentes des 20 années précédentes (habituellement une chute estivale et quelques variations régulières mais rien d’aussi marqué).

Cela confirme clairement la baisse des plaintes pendant le confinement de début 2020.

Mais il ne semble pas pour autant que ces plaintes non déposées pendant le printemps 2020 aient particulièrement été reportées sur les mois suivants ou sur 2021.

Les données semblent donc ne pas confirmer cette hypothèse de rattrapage.

Cette hypothèse sera définitivement confirmée ou infirmée lorsque avec les données 2022 si il n’y a pas d’ici là de nouveaux épisodes perturbateurs dus à des décisions gouvernementales liées au contexte covid.

Conclusion

Wanted Pedo se réjouit de la soit-disant “prise de conscience médiatique et institutionnelle” de ce phénomène tragique au travers de #metooinceste et de la commission CIIVISE.

Maintenant il faut passer aux actes et se donner les moyens humains et financiers de punir sévèrement les dizaines de milliers de pédocriminels qui sévissent en France et détruisent les vies de nos enfants innocents.

 

Honneur, Force et Courage.

On lâche rien !

L’équipe Wanted Pedo

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