Ille-et-Vilaine| Le magicien Sébastien Charette à nouveau condamné pour viols

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Le pédocriminel en série a fait 27 petites victimes…
Installé à Rennes, originaire des Côtes-d’Armor, un magicien aurait abusé de 27 enfants entre 2002 et 2017. Il sera jugé par la cour d’assises des mineurs d’Ille-et-Vilaine du 30 septembre au 21 octobre 2022.

Actualisation du 2 mars 2023 :

Une 28e victime… L’ancien magicien de nouveau condamné pour avoir abusé d’un enfant

L’ancien magicien de nouveau condamné pour avoir abusé d’un enfant

Sébastien C. a été reconnu coupable d’une agression sexuelle sur un enfant de 7 ans, cinq mois après une condamnation à dix-huit ans de prison aux assises.

Le prévenu avait déjà été condamné à dix-huit ans de prison pour des faits de viols et agressions sexuelles commis sur 27 victimes.

La victime n’avait pas osé parler dans un premier temps avant de reconnaître qu’elle avait été abusée, comme son frère, par cet ami de la famille.

Une nouvelle épreuve pour la famille des victimes. Jeudi 23 février, le tribunal correctionnel de Rennes jugeait Sébastien C., un ancien magicien âgé de 37 ans, pour une agression sexuelle commise sur un garçon alors âgé de 6 ans.

Le prévenu est bien connu de la justice. En octobre, il avait été reconnu coupable de multiples viols et agressions sexuelles sur 27 enfants de son entourage.

La cour d’assises d’Ille-et-Vilaine l’avait condamné à une peine de dix-huit ans de prison. L’homme avait déjà été condamné pour des faits similaires en 2011 mais avait pu continuer à exercer auprès d’un jeune public, faisant « des ravages », comme l’avait souligné son avocat devant la cour d’assises.

Jeudi, Sébastien C. a été condamné à une peine supplémentaire d’un an de prison, rapporte Ouest-France, qui précise que le mis en cause n’a cessé de nier les faits.

Cette agression sexuelle avait été commise sur un jeune garçon alors âgé de 6 ans. Son grand frère faisait partie des victimes du procès aux assises. Le plus jeune des deux garçons avait bien été entendu par les enquêteurs lors de la très longue instruction mais il n’avait rien dit dans un premier temps.

Avant de reconnaître qu’il avait lui aussi été victime d’attouchements lorsque Sébastien C. avait dormi chez lui, près de Rennes.

« C’était comme un membre de la famille », nous confiait la maman du garçon à l’automne.

Son fils aîné avait lui aussi été la victime du magicien.

« J’étais très jeune, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Je ne savais pas si c’était bien ou si c’était mal », confiait-il avant le procès aux assises.

Jeudi encore, le mis en cause a adopté la même attitude. Sans empathie, il n’a cessé de nier les faits, rappelant qu’il avait lui-même fourni la liste de ses victimes lorsqu’il s’était présenté aux enquêteurs en 2017. Le jeune adolescent qui était sur le banc des victimes n’en faisait pas partie.

En condamnant le pédocriminel, la justice a estimé qu’il avait bien été, comme son frère, la victime d’un magicien manipulateur.

 

Actualisation du 15 octobre 2022 :

Viols et agressions sexuelles sur 27 enfants : 18 ans de réclusion criminelle pour l’ancien magicien Sébastien Charette.

Un ancien magicien de 36 ans était jugé aux assises d’Ille-et-Vilaine à Rennes, pour des viols et agressions sexuelles sur 27 mineurs de 2002 à 2017, dans l’ouest de la France mais aussi à l’étranger. Il a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle, vendredi 14 octobre 2022, après deux semaines de procès à huis clos.

Le verdict est tombé, vendredi 14 octobre 2022, pour l’ancien magicien de 36 ans jugé à huis clos depuis deux semaines devant la cour d’assises d’Ille-et-Vilaine. L’homme de 36 ans (1) a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour « viol aggravé, agression sexuelle aggravée et corruption de mineur ». La peine est assortie d’une période de sûreté de douze ans.

27 victimes entre 2002 et 2017

Né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) et ancien étudiant à Rennes, il était accusé d’avoir agressé 27 mineurs, entre 2002 et 2017 en Bretagne, dans les Pays de la Loire, en Normandie, en Nouvelle-Aquitaine, ainsi qu’en Suisse, au Royaume-Uni et au Portugal.

« J’ai honte »

Jeudi 13 octobre, l’avocat général avait requis de 15 à 18 ans de prison à l’encontre de l’accusé.

Vendredi matin, au dernier jour du procès, il a présenté ses excuses aux parties civiles. La voix cassée par l’émotion, il a déclaré « j’ai honte de ce que j’ai fait ».

Le verdict est finalement tombé en fin d’après-midi : 18 ans de réclusion criminelle assortis d’un suivi socio-judiciaire pendant 10 ans.

Selon son avocat Me Nicolas Prigent, l’accusé est « quelqu’un d’assez froid et robotique, du fait de son histoire. Voir ces victimes défiler lui a permis de libérer une partie de ses émotions. L’objectif, évidemment, est le même pour tout le monde : qu’on ne revienne plus jamais ici. »

L’homme avait été placé en détention dans l’attente de son jugement en 2017. Il a donc déjà effectué quasiment 5 ans derrière les barreaux.

 

Article du 31 mai 2022

Du 30 septembre au 21 octobre, pendant un peu plus de trois semaines, la cour d’assises des mineurs jugera Sébastien Charette, un Rennais de 32 ans.

Ce sculpteur de ballons qui avait développé une activité de magicien est renvoyé devant le tribunal pour avoir abusé de 26 enfants de 2002 à 2017.

Très majoritairement, des petites filles de 5 à 7 ans qui se trouvaient dans son environnement familial et amical.

À l’époque des faits, huit victimes habitaient dans la région rennaise où il vivait depuis quelques années.

Mais des enfants abusés se sont aussi fait connaître à Brest, Plouzané (29), Plélo (22), Granville (50), Honfleur (14), ou encore Boismé et Niort (79), Mulhouse (68), ainsi qu’en Suisse lorsqu’il était animateur de colonie de vacances.

Conscient de ses difficultés

Au terme d’une instruction qui a duré pendant trois ans et demi, Sébastien Charette. a reconnu tous les faits.

Lors de ses auditions, le magicien a démontré une « conscience aiguë de ses difficultés » et exprimé « un désir de résilience et de soins » souligne l’ordonnance de mise en accusation.

Le 24 mai 2011, le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc l’avait condamné à dix mois de prison avec sursis et trois ans de mise à l’épreuve pour l’agression sexuelle d’une fillette de 7 ans qu’il avait rencontrée dans un centre aéré de Plouagat (22).

Une condamnation qui le place aujourd’hui en récidive légale pour des faits d’agressions sexuelles sur mineur.

Il encourt 20 ans de prison.

L’audience devant la cour d’assises se tiendra probablement à huis clos.

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