Saint-Valery-en-Caux | Le surveillant d’internat mis en examen pour 26 agressions sexuelles

Actualisation du 10 Juillet 2023

L’enquête menée sur un surveillant du collège de Saint-Valery-en-Caux a permis d’identifier 26 enfants victimes d’abus sexuels.

L’ouverture d’une enquête pour des faits d’agression sexuelle avait créé un choc en juin dernier, au collège Jehan-le-Povremoyne à Saint-Valery-en-Caux (Seine-Maritime).

Et les révélations du parquet de Rouen ce vendredi 7 juillet 2023 devraient ajouter à la stupeur.

Le surveillant soupçonné d’agressions sexuelles sur mineur est désormais mis en examen et 26 victimes ont été identifiées.

Une agression sexuelle signalée au collège

Le 25 mai dernier, la direction de l’établissement scolaire était mise au courant des agissements présumés de l’assistant d’éducation envers des élèves âgés entre 12 et 14 ans.

Depuis, deux enquêtes, une judiciaire et une administrative ont été ouvertes. Et elles ont révélé de nombreux faits, selon le parquet de Rouen.

26 enfants victimes

Dans un communiqué le procureur relate :

« Les nombreuses auditions réalisées par les gendarmes ont permis de recueillir la plainte de plusieurs victimes et d’établir différents faits d’ordre sexuel susceptibles d’être reprochés à l’intéressé, que ce soit dans le cadre de l’établissement scolaire déjà identifié (pour des faits de novembre 2022 à mai 2023), mais aussi dans celui d’un club de football (pour des faits de 2017 à 2018) »

Au total, toujours d’après le procureur, « à ce stade, l’enquête a permis d’identifier 26 victimes âgées de 11 à 15 ans ».

Placé en garde à vue le 4 juillet, l’homme soupçonné de ces abus a été mis en examen pour complicité de viol sur mineurs de 15 ans, agression sexuelle sur un mineur de moins de 15 ans, agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans par personne ayant autorité, corruption de mineur de moins de 15 ans, corruption de mineur dans un établissement scolaire.

Il est actuellement placé en détention provisoire alors que l’enquête se poursuit, « notamment pour identifier d’éventuelles nouvelles victimes ».

L’Education nationale dénonce des « violences inqualifiables »

L’académie de Normandie, a rappelé par voie de communiqué ce vendredi soir que ses services ont été prévenus du « comportement inapproprié envers les élèves de l’établissement » de la part de cet assistant d’éducation le 12 juin 2023.

S’en sont suivis un signalement au procureur de la République rédigé par la Rectrice de l’académie de Normandie, ainsi que la suspension de « quatre personnels de l’établissement ».

« L’Éducation nationale dénonce ces violences inqualifiables, souligne l’institution.

L’académie de Normandie exprime toute son empathie aux élèves victimes ainsi qu’à leurs familles.

Elle a proposé une cellule d’écoute psychologique aux élèves, reçu les familles qui l’ont souhaité et organisé une aide à la rescolarisation pour les victimes qui en ont fait la demande.

Elle maintient un suivi attentif et individualisé des situations signalées. »

Les conclusions de l’enquête administrative sur la situation au collège Jehan-le-Pôvremoyne sont prochainement attendues.

« Dans le contexte de l’instruction judiciaire en cours, ses conclusions seront mises à la disposition de la justice »

précise l’académie, qui promet de sanctionner les fautes professionnelles établies par l’enquête.

Article du 19 Juin 2023

Un surveillant de l’internat du collège Jehan le Pôvremoyne à Saint-Valery-en-Caux est soupçonné d’avoir agressé sexuellement plusieurs élèves de l’établissement.

Le parquet de Rouen a ouvert une enquête, ce lundi, pour agressions sexuelles sur mineurs et corruption de mineurs.

Cette enquête a été ouverte après des signalements de l’Académie de Normandie concernant l’un des surveillants du collège Jehan le Pôvremoyne à Saint-Valery-en-Caux.

Il est soupçonné, selon l’Académie de Normandie, d’avoir eu “des comportements inappropriés” à l’encontre de plusieurs élèves de l’établissement.

On ignore pour le moment combien de victimes pourraient être concernées.

Une enquête administrative a également été ouverte par le rectorat pour essayer de comprendre si il y a eu des disfonctionnements dans la sécurité des élèves au sein de l’établissement.

L’assistant d’éducation incriminé a démissionné le 25 mai dernier. On ignore pour l’instant si cette démission à un lien avec les faits.

Une cellule d’écoute a également été mise en place. Les familles qui le souhaitent pourront par ailleurs être reçus par la direction académique de la Seine-Maritime en début de semaine.

Article publié par Juan Carlos Hernández :  Pédocriminalité à Travers le Monde