Haute-Vienne | Agressions sexuelles sur de jeunes sapeurs-pompiers

Fait d’agressions sexuelles chez les sapeurs-pompiers à Pierre-Buffière

Archives © LEFEVRE Stéphane

Un sapeur-pompier volontaire qui assurait la formation de jeunes soldats du feu sera jugé pour des faits d’agression sexuelle sur trois majeurs et un mineur , commis « ponctuellement » à Pierre-Buffière, en Haute-Vienne, depuis septembre 2019.

Les premiers faits, « isolés », remontent à septembre 2019. Les derniers, au mois de juillet dernier. Un sapeur-pompier volontaire d’une trentaine d’années a été placé en garde à vue et déferré, « jeudi dernier » au parquet de Limoges pour des faits d’agression sexuelle, commis sur trois majeurs et un mineur, âgé de plus de 15 ans, au sein de la caserne de Pierre-Buffière.

Il sera jugé en décembre prochain devant le tribunal correctionnel de Limoges, a annoncé, ce lundi après-midi, le procureur de Limoges, Jean-Philippe Rivaud.

Des faits « établis et reconnus »

Pour trois des quatre victimes, les faits sont « établis et reconnus », explique le représentant du ministère public. Pour le quatrième jeune homme, des accusations de viol ont été formulées, mais la qualification n’a pas été retenue, le plaignant étant revenu sur ses propos.

« L’absence de viol est corroborée par d’autres éléments de l’enquête »

,ajoute le procureur.

La notion d’agression sexuelle a en revanche été retenue dans ce quatrième cas, qui sera également abordé à l’audience de décembre prochain.

Dans cette procédure, le ministère public a retenu la circonstance « aggravante » de la contrainte, le futur prévenu ayant, selon le parquet, « abusé de l’autorité » qui était la sienne, auprès des apprentis soldats du feu.

« Très apprécié » et « engagé », il œuvrait en tant que formateur pour les jeunes sapeurs-pompiers de Pierre-Buffière.

« Des faits très ponctuels sur chacune des victimes »

décrit le représentant du parquet.

L’enquête se poursuit

Placé sous contrôle judiciaire, le trentenaire a interdiction de rencontrer des victimes ou d’éventuels témoins, ainsi que de paraître à la caserne et d’exercer son activité de sapeur-pompier volontaire. Il a également obligation de suivre des soins, les faits s’étant notamment déroulés sur fond de consommation d’alcool.

« Il reste encore quelques jeunes à entendre, ajoute Jean-Philippe Rivaud. On a des raisons de penser qu’il n’y a pas d’autres victimes, mais j’ai demandé à la brigade de gendarmerie de Limoges de poursuivre son enquête. Pour fermer toutes les portes. »

Contactés, les responsables du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) n’étaient pas joignables pour répondre à nos questions.

source : lepopulaire

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