Haute-Loire | Le grand frère condamné à de la prison avec sursis pour viols incestueux

Cependant, la victime a accepté le principe que les viols et agressions sexuelles dont elle a été la victime dès ses 5 ans et durant de nombreuses années ne soient pas jugés comme tels, mais correctionnalisés.

L’autre particularité de ce dossier réside dans le fait que son frère sera jugé deux fois : au mois d’octobre par le tribunal pour enfants pour les faits poursuivis durant sa minorité, alors que ceux survenus quelques jours après ses 18 ans ont fait l’objet d’un long débat le 2 avril devant la juridiction des adultes.

À la barre ce jour-là, celui qui est aujourd’hui âgé de 21 ans reconnaît toutes les accusations portées contre lui par sa sœur cadette et bientôt majeure : les agressions sexuelles allant jusqu’au viol du mois d’octobre 2020 en usant de chantage.

Même s’ils vont être jugés à l’automne, le tribunal de ne peut passer sous silence les épisodes d’avant : les agressions sexuelles lorsque la petite avait 6-7 ans et les fellations entre sa huitième et sa onzième année.

« J’ai détruit la vie de ma sœur, j’ai détruit ma famille […] Je n’attends pas qu’on me pardonne. C’est comme casser un verre, on ne peut pas recoller les morceaux », confesse-t-il à l’audience.

Aujourd’hui, il vit loin de l’Yssingelais où sa proche famille réside. Le contact est rompu.

Le tribunal le condamne à un an de prison avec sursis. Une obligation de soins et une interdiction de contact avec les parties civiles (sa sœur et ses parents) sont également prononcées.

Enfin, son nom figurera désormais au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).