Vienne | Il menaçait des adolescentes sur Internet en échange de photos intimes

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Pédocriminel En liberté

Malgré la gravité des faits et le grand nombre de victimes, le pédocriminel reste libre
Pendant trois ans, il avait menacé des adolescentes rencontrées sur les réseaux sociaux pour récupérer des photos et vidéos intimes. Les enquêteurs ont découvert dans son matériel informatique 3 500 documents compromettants.

Un homme de 24 ans a été condamné à trois ans de sursis probatoire renforcé, mardi 24 octobre 2023 en Isère.

Pendant trois ans, il avait menacé des adolescentes rencontrées sur les réseaux sociaux pour récupérer des photos et vidéos intimes. Les enquêteurs ont découvert dans son matériel informatique 3 500 documents compromettants.

Un homme âgé de 24 ans a comparu devant le tribunal judiciaire de Vienne (Isère), mardi 24 octobre 2023, pour plusieurs délits. Il était poursuivi pour « corruption de mineurs de moins et de plus de 15 ans », « détention d’images à caractère pédopornographique » ou encore « menace de crime ».

Plus de 250 profils dans son répertoire

Entre 2017 et 2020, le prévenu s’était livré à du chantage sur des adolescentes, via les réseaux sociaux. Usant de menaces, le jeune homme forçait ses victimes à lui envoyer des photos ou des vidéos où elles apparaissaient dénudées.

Une enquête avait été ouverte en 2020 après la plainte des parents d’une fillette de 12 ans.

Les gendarmes avaient réussi à remonter la piste de l’internaute via son adresse IP et à identifier le suspect. Au total, les enquêteurs ont mis la main sur 3 500 photos ou vidéos à caractère sexuel et sur un répertoire de 253 profils, dont de nombreuses mineures. Dix-neuf ont pu être retrouvées.

Inscrit au fichier des délinquants sexuels

Selon la défense du prévenu, celui-ci n’aurait pas diffusé les images des adolescentes et ne les aurait jamais rencontrées.

Le tribunal a condamné le jeune homme à une peine de trois ans de sursis probatoire renforcé. Il a désormais l’interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs et d’entrer en contact avec ses victimes. Son nom a par ailleurs été inscrit au fichier des délinquants sexuels.

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