Lanuéjols | Un homme et sa compagne condamnés pour le meurtre de leur fils de 8 mois

Jonas Barral est accusé d’avoir régulièrement battu Julien depuis sa naissance le 26 juin 2012. La mère de l’enfant, Pauline Carrasco, qui comparaissait libre, est poursuivie pour “non-empêchement de crime” et “non dénonciation de violences habituelles”.

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© (CAPTURE D’ECRAN/FRANCE 3.) Nîmes. La Cour d’assises du Gard à la réclusion criminelle à perpétuité un père pour le meurtre avec actes de torture et de barbarie de son bébé de huit mois.

Dans la nuit du 13 au 14 mars 2013, dans l’appartement du couple, à Lanuéjols dans le Gard, un déchaînement de violences déferle sur le bébé, sans que la mère, aujourd’hui âgée de 23 ans, n’intervienne. Les parents assurent au médecin du Smur arrivé sur place que l’enfant est décédé par noyade dans son bain.Mais le médecin remarque immédiatement des hématomes sur le visage du bébé et des traces de sang sur le père, “fortement alcoolisé”

L’autopsie de l’enfant mettra en évidence l’existence de 72 lésions disséminées sur tout le corps et une “pénétration anale violente”. Julien a notamment été frappé à la tête, dans le dos, au thorax et sur l’appareil génital.

La Cour a suivi les réquisitions accablantes de l’avocat général Stéphane Bertrand qui n’a reconnu «aucune circonstance atténuante» à Jonas Barral et Pauline Carrasco. L’accusé a «massacré» le petit Julien tandis que la mère a «regardé» alors qu’elle «pouvait» et «devait» intervenir, a-t-il estimé.

Jonas Barral est donc condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible, un cas seulement possible dans les cas de meurtre avec viol, tortures ou acte de barbarie d’un mineur de moins de quinze ans ou d’assassinats d’un policier, gendarme ou magistrat dans l’exercice ou en raison de ses fonctions.
Selon le code de procédure pénale toutefois, dans ces cas également, le tribunal d’application des peines pourra tout de même accorder des mesures (suspension, réduction de peine, libération conditionnelle…)  au bout de 30 ans d’ans d’incarcération.

Quand à Pauline Carrasco,  Les psychiatres ont souligné à quel point la jeune femme, poursuivie pour «non-empêchement de crime» et «non-dénonciation de violences habituelles» semblait «détachée» de l’horreur des faits, comme «désaffectivée». Elle sera condamnée pour sa part, à 5 ans d’emprisonnement.

Source : http://www.lefigaro.fr

Source :http://www.msn.com/fr-fr

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