Versailles | Un ancien animateur et surveillant téléchargeait des images de viols d’enfants

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Lui-même victime de viol en colonie de vacances, le prévenu était jugé pour avoir téléchargé des milliers d’images de viol de petits garçons.

19 000 photos et 2 900 vidéos plus immondes les unes que les autres.

Un homme de 43 ans a été condamné, ce mardi, à 18 mois de prison avec sursis pour avoir téléchargé ces images pédo-pornographiques, entre 2013 et 2106 à Versailles.

« Ce sont des images particulièrement abominables qui n’ont rien de virtuel, souligne le président du tribunal correctionnel de Versailles.

Ce sont de vrais enfants qui ont été violés pour faire gagner de l’argent à des malfaiteurs. »

Pour compléter la peine, le tribunal a également prononcé une interdiction d’exercer une profession en contact avec des mineurs.

Vu son passé d’animateur et de surveillant, les enquêteurs de la sûreté départementale ont cherché à savoir s’il avait abusé d’enfants.

Mais cela n’a pas été le cas.

L’expert psychiatre le juge dangereux mais responsable de ses actes.

L’affaire avait commencé au mois de septembre, lorsque les enquêteurs de la brigade de protection de la famille ont été alertés par les patrouilles électroniques qui ont repéré le téléchargement de ces fichiers interdits via des mots-clés caractéristiques entrés sur les moteurs de recherche.

Le suspect est interpellé et passe aux aveux.

Il explique qu’à Noël, l’été ou le jour de son anniversaire, il va mal et prend des drogues de synthèse avant de télécharger et s’exciter sur ces images de viols de petits garçons.

« J’étais perché, sous l’effet de ses drogues », assure-t-il.

Son avocat a tenté de susciter l’indulgence du tribunal en s’appuyant sur sa vie difficile.

Le prévenu ne travaille pas.

Il souffre d’un handicap psychologique pour lequel il est suivi depuis 2009.

Lunettes, gros pull et blouson d’ado, il passe ses journées à se promener.

Ses parents sont décédés très tôt.

Il a subi un viol en colonie de vacances, sa vie familiale et affective est inexistante.

Source : le Parisien

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