Épernay | Sept mineurs victimes d’un pédophile

Un habitant du quartier de Bernon, à Épernay, a été arrêté pour agressions sexuelles et viols.

Un homme de 44 ans, intérimaire et résidant dans le quartier de Bernon, a été interpellé par les policiers, puis placé en garde à vue le 10 mai dernier, pour « agressions sexuelles et viols sur mineurs de moins de 15 ans ».

Selon le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, sept victimes de moins de 15 ans auraient été pour l’instant identifiées.

« Certaines d’entre elles auraient été victimes d’attouchements sexuels, d’autres de viols », précise-t-il.

Les faits auraient été commis sur une période de deux ans, allant de 2015 à 2017, et dans un environnement de « voisinage ».

Une information judiciaire a été ouverte le 12 mai et un juge d’instruction a été saisi.

Les policiers d’Épernay poursuivent leurs investigations.

Ils doivent déterminer notamment l’ampleur des faits et s’il existe d’autres victimes.

Selon le procureur de la République de Reims, le mis en cause aurait nié « la quasi-totalité des faits qui lui sont reprochés ».

Il a néanmoins été placé en détention provisoire.

À Bernon, un quartier dit « sensible », c’est la surprise et l’incompréhension.

« Lorsque j’ai appris cette nouvelle, j’ai été choqué car je n’ai rien vu venir, déclare ce père de famille de 46 ans, qui habite dans un immeuble à côté.

Au début, on n’y croit pas, on se dit que ce n’est pas possible…

Plein d’enfants jouent au pied du bâtiment où la personne a été interpellée.

Je connaissais cet homme de vue, il était comme tout le monde !

On va désormais se méfier, on va ouvrir les yeux, on va protéger nos enfants. »

« C’est inimaginable, ça me dégoûte !, lâche ce commerçant sous le choc.

On connaît tous les gamins du quartier… »

Certains habitants se demandent comment cet intérimaire de 44 ans aurait pu commettre de tels faits, « sans que personne ne voie rien ».

« Il traînait avec des gens », confie un riverain.

Tous espèrent que le nombre de victimes s’arrêtera là, l’immeuble où résidait le mis en cause étant situé en face de la Maison pour tous.

Source : L’Union

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