Bastia | Réseau, Pédo-zoophilie, Yves P. se “réjouissait” de la naissance à venir de son petit-fils

Les faits décrits par la présidente du tribunal correctionnel de Bastia sont tellement pervers et ahurissants que la magistrate elle-même va se laisser à un commentaire de dégoût:

©Damien Meyer/AFP

“On va arrêter là, la lecture. Le reste est tout aussi abominable”.

Un grand-père quinquagénaire résidant sur l’île de Beauté (et que les médias locaux désigne sous le nom de “Yves P.”) comparaissait depuis jeudi 8 pour répondre des actes pédophiles qu’il a fait subir à sa petite-fille, ainsi que de la détention d’images zoophiles, pédophiles, et pédozoophiles.

La perversité de l’homme était visiblement sans limite. Les enquêteurs sont en effet remonté jusqu’à lui en traçant les nombreux échanges qu’il avait, par SMS, avec un résident de Montpellier soupçonné d’animer un réseau de pédophiles.

Dans ces messages, le Bastiais se réjouissait des atteintes sexuelles sur la fillette dont il se rendait responsable. Et il se réjouissait de la prochaine victime qui serait soumise à son vice: son propre petit-fils… encore dans le ventre de sa mère, la propre fille de l’accusé enceinte de l’enfant.

La petite-fille auditionnée a expliqué que son grand-père, s’il ne l’a jamais violé formellement ni même agressé sexuellement au sens pénal du terme, s’est masturbé à plusieurs reprises devant elle et lui a montré des photos pornographiques.

Des faits pénalement considérés comme de la “corruption de mineur”.

Pour sa défense, l’homme a essayé de bredouiller qu’il s’en était tenu uniquement à des mots et à des actes limités.

Sa famille n’a en outre pas souhaité porter plainte. Les psychiatres chargés de l’examiner ont expliqué que le satyre est

“manifestement animé par des fantasmes de type pédophile”

mais assure que

“son état n’est pas dangereux et ne relève pas de l’internement”.

Le grand-père pédophile écopera 18 mois de prison dont 12 assortis d’un sursis avec une mise à l’épreuve de trois ans.

Il est également soumis à une obligation de soins psychiatriques et à une inscription au fichier automatisé des auteurs d’infractions sexuelles.

Le tribunal lui a enfin formellement interdit, et de manière définitive, de rencontrer ses petits-enfants.

Source : France Soir

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