Cinq-Mars-la-Pile | 6 mois de prison en plus pour le baby-sitter pédophile

non

Il fait appel de la condamnation en première instance et écope de 6 mois de plus
Mickaël, 38 ans, a fait appel de la condamnation en première instance qui l’avait reconnu coupable d’agression sexuelle sur la petite fille qu’il gardait, un soir de novembre 2019.

Cour d’appel d’Orléans

Une fillette de 3 ans aurait été sa première victime, à Cinq-Mars-la-Pile, dans l’intimité du logement dans lequel on lui avait offert le gîte.

Ce soir de novembre 2019, Mickaël, 34 ans, gardait L., une bouteille à portée de main, un œil sur l’ordinateur et les vidéos porno qui défilent.

Les militaires de la gendarmerie de Bourgueil l’ont interpellé le 1er février 2020.

En garde à vue, le mis en cause avait d’abord contesté les faits, avant de les reconnaître six mois plus tard.

En audition, il confit :

Des actes « impardonnables, nécessitant de voir des psychologues et d’engager une thérapie »

La présidente de la cour interroge

« L’expert psychiatre dit que vous aviez tenté un doigté vaginal sur l’enfant »

L’appelant répond :

« J’ai fait une connerie, j’étais dans le déni, j’avais bu »

« Quelle lâcheté ! »

Le casier de ce célibataire sans enfant est vierge.

Sa personnalité, considérée comme « dépendante », avait notamment conduit le tribunal correctionnel de Tours à le condamner à trois ans de prison assortis d’un sursis probatoire de dix-huit mois.

« Tonton » avait la confiance de L., il l’a broyée.

L’avocate des parties civiles fustige :

« À 3 ans et demi on n’attend pas un doigté vaginal »

Depuis, le couple s’est séparé, une garde alternée a été mise en place.

Luc Belan, avocat général, ne comprend pas les raisons qui poussent Mickaël à interjeter cet appel.

« Quelle lâcheté ! Sur une fille de 3 ans et demi »

Il requiert une confirmation de la peine de trois ans de prison et demande à réduire le sursis probatoire à douze mois.

Un surplus de six mois dans ses réquisitions que la cour a suivi, décernant un mandat de dépôt à effet différé dans un délai maximum d’un mois.

Source(s):