Châteaudun | Un retraité connu pour roder autour d’établissements scolaires accusé d’exhibitionnisme et d’agression sexuelle sur mineur.
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 06/04/2017
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Un retraité est accusé par une mère d’avoir agressé son fils de 4 ans et de s’être exhibé, à Châteaudun.
Il conteste : « Je satisfaisais juste un besoin naturel. J’ai des problèmes de prostate. »
Dans le box des comparutions immédiates du tribunal de Chartres, l’homme de 66 ans jure qu’il dit la vérité « à 100 % » :
« Ce gamin, je le connais de vue. Mais je jure à 100 % que je ne l’ai pas touché. »
Pourtant, la mère de famille est formelle.
Elle affirme qu’elle a vu le sexagénaire caresser la poitrine de son fils de 4 ans, avant de tenter de lui baisser son pantalon, et de s’être ensuite exhibé.
La scène se serait déroulée à Châteaudun, le 1er avril, à un arrêt de bus.
Ce gamin, je le connais de vue. Mais je jure à 100 % que je ne l’ai pas touché.
La mère du petit assure également qu’elle a ensuite vu l’homme baisser son propre pantalon et se masturber devant son fils.
Le retraité conteste.
Il explique qu’il a des problèmes de prostate :
« J’ai besoin d’uriner une quinzaine de fois par jour. Je suis allé dans le petit bois derrière l’abri de bus. Mais je ne me suis pas exhibé. Je le jure à 100 %. »
La mère de famille est seule à indiquer avoir vu l’homme agresser son fils.
En revanche, d’autres témoins auraient aperçu le sexagénaire, le pantalon baissé, derrière les arbres.
La mère ajoute :
« Il est connu pour faire des choses pas bien avec les enfants. »
Le retraité serait, en effet, l’objet d’une rumeur le présentant comme un pédophile.
Mais jusqu’à présent, aucune enquête n’a prouvé son implication dans une agression sexuelle sur mineur.
Un expert psychiatre l’a examiné pendant la garde à vue.
Il a noté
« un processus démentiel ».
Curieusement, l’expert hésite entre une simple altération de son discernement et une abolition.
Dans cette dernière hypothèse, si le retraité était déclaré coupable, il serait considéré comme non responsable de ses actes.
Son avocate, Me Magali Vertel, dénonce les ravages d’une simple rumeur, en citant Diane Ackerman :
« La rumeur a de grandes oreilles, et comme le dit un proverbe tzigane, la peur a de grands yeux. »
Le tribunal a décidé de renvoyer le procès du sexagénaire au lundi 29 mai.
En attendant, une nouvelle expertise psychiatrique a été décidée.
L’homme est placé sous contrôle judiciaire avec l’interdiction d’entrer en contact avec la mère de famille et de passer devant des établissements scolaires ou des lieux fréquentés par des enfants.
Source: lechorepublicain.fr
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