Châteaubriant | Pédocmrinel en liberté !! Seulement du sursis pour le grand-père pédophile

Un sexagénaire d’une commune proche de Châteaubriant (Loire-Atlantique) a été condamné mercredi 9 septembre 2020 à trois ans de prison avec sursis probatoire par le tribunal correctionnel de Nantes, pour les « agressions sexuelles » répétées qu’il avait commises en 2018 sur sa petite-fille de 11 ans.

Attention Danger Pédocriminel en liberté !

L’homme aura désormais interdiction de recontacter la jeune fille pendant les trois prochaines années. Dans le même laps de temps, il devra suivre des soins et l’indemniser. Le montant des dommages et intérêts sera arrêté lors d’une audience le 5 février 2021. Dans l’immédiat, il devra lui verser une provision de 2 500 €.

Inscrit au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles

Son nom a été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), ce qui l’obligera pendant vingt ans à pointer tous les six mois à la gendarmerie la plus proche de son domicile.
L’homme, âgé aujourd’hui de 62 ans et père de quatre enfants, avait fait subir des attouchements à sa petite-fille. Les faits avait été révélés par la fillette à une amie, dans la cour de récréation de leur école, et cette dernière l’avait répété à sa mère.
L’institutrice de la jeune victime avait aussi été « alertée par certains éléments ».
« Très content » d’avoir été placé en garde à vue
A la barre du tribunal correctionnel de Nantes, l’homme a reconnu d’emblée les faits, exprimant sa « honte ».
« J’étais très content d’avoir été auditionné par les gendarmes, car j’avais un très gros poids sur la conscience, a même confié ce grand-père « doux » et « calme » aux trois juges nantais.
Celui-ci avait par ailleurs une « appétence éthylique », selon un médecin qui l’a examiné.
Jusqu’alors inconnu de la justice, il a aussi été décrit comme un « sujet frustre » et « égocentré », avec un « niveau intellectuel modeste ».

L’homme a connu « une enfance particulièrement dure »

Il a par ailleurs connu une « enfance particulièrement dure », avec un père qui « battait comme plâtre » femme et enfants.
Trois de ses frères et soeurs ont d’ailleurs toujours « de gros problèmes psychiatriques », a relevé la présidente… avant de lui faire remarquer que ses agressions sexuelles sont aussi des « violences ».
Son épouse, quant à elle, avait répété au cours de l’enquête qu’il ne s’était « rien passé » sous son toit et qu’elle « faisait confiance » à son mari… même quand les gendarmes lui avaient dit que ce dernier était passé aux aveux.
Le procureur de la République avait réclamé deux ans de prison ferme et deux autres avec sursis probatoire pendant deux ans. Cette peine, qui n’était pas aménageable, l’aurait conduit en prison.
Source : actu.fr

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