Caen | Les souffrances de la Maman de Mathis, 8 ans disparu pour endoctrinement, ont été évaluées à 216 000 €

Mathis disparu depuis 2011 avait 8 ans

Disparition de Mathis, à Caen. 216 000 euros pour la maman.

Mathis est porté disparu depuis 2011. Il avait 8 ans. Son père, Sylvain Jouanneau, a été condamné pour enlèvement et séquestration.

L’enfant n’a toujours pas été retrouvé.

Le contexte Sylvain Jouanneau, alors âgé de 41 ans, avait été condamné, en juin 2015, à 20 ans de réclusion par la Cour d’assises du Calvados, à Caen, pour avoir enlevé et séquestré son fils, Mathis, disparu en 2011, à l’âge de huit ans, et resté introuvable.

Nathalie Barré, la compagne de cet ancien cadre devenu maçon avait réclamé à la barre « la plus forte peine » pour l’accusé.

Sylvain Jouanneau, qui encourait 30 ans, a écopé de la peine maximale prévue par la loi dans son cas, étant donné qu’une altération de son comportement a été retenue par la cour.

Une loi de 2014 prévoit en effet une réduction d’un tiers de la peine maximale lorsqu’il y a altération de discernement.

Sylvain Jouanneau n’avait pas ramené Mathis chez sa mère comme il aurait dû le faire le 4 septembre 2011. Il affirme avoir confié l’enfant à des tiers à l’étranger.

À l’en croire, Mathis « va bien », il ne l’a « pas tué ». L’enfant aurait changé de nom et se serait converti à l’islam, comme son père en 2006.

Mais où est l’enfant ? Malgré les demandes répétées des proches de Mathis, et celles des magistrats, Sylvain Jouanneau n’a jamais répondu pour, dit-il, « protéger » ceux à qui il a remis son fils.

L’actualité. La maman de Mathis, Nathalie Barré, qui est tombée malade durant ces années de cauchemar, a été fixée sur ses indemnités, mercredi 4 mai 2016.

La cour d’assises du Calvados s’est prononcée sur leur montant. Ce sera 216 000 euros.

Des intérêts civils qui constituent « une somme exceptionnellement élevée », relève Ouest-France, dans son édition du jeudi 5 mai 2016.

« La cour a probablement pris en compte la durée des souffrances psychologiques pour cette femme, à qui l’ex-compagnon n’a jamais voulu révéler l’endroit où il aurait caché l’enfant », estime le quotidien régional.

Source : Normandie Actu

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