Boulogne-sur-Mer | Le beau-père agresse sexuellement une fillette de 11 ans, il risque 6 mois ferme…

 

Un homme devait comparaître jeudi pour des faits d’agression sexuelle sur sa belle-fille mineure.

Il ne s’est pas présenté devant le tribunal.

Le jugement a été mis en délibéré.

Dans le prétoire, il n’y a que le père de la victime, 11 ans au moment des faits.

L’homme à qui on reproche des faits d’agression sexuelle est le beau-père de la fillette.

Il ne s’est pas présenté devant les juges du tribunal correctionnel de Boulogne, jeudi.

Seul son avocat était présent.

Les faits qu’on lui reproche se sont déroulés entre septembre et décembre 2016.

Il aurait, à au moins quatre reprises, posé sa main sur le sexe de la fillette, au-dessus de ses vêtements.

C’est son père qui a eu des soupçons lorsque sa fille est venue en séjour chez elle.

Il la trouvait perturbée.

La fillette s’est confiée.

C’est son beau-père, raconte-t-elle, qui a eu des gestes déplacés sur elle.

Séparée de son mari, la maman de la fillette a rencontré le prévenu dans un établissement psychiatrique.

Tous deux souffrent de nombreuses pathologies psychiques et physiques.

Ils se sont mariés et la petite fille vit chez sa maman et son beau-père.

 

« Un univers de folie absolue »

Une fois alerté, le papa de la fillette demande des explications à sa mère.

Celle-ci, en pleurs, lui a avoué que la fillette lui avait fait des révélations, à elle aussi.

Le beau-père est entendu.

Ce dernier souffre, entre autres, d’un trouble grave de narcissisme.

Il a indiqué qu’il n’était pas attiré par les petites filles et que ce serait la fillette qui aurait mis la main sur son sexe alors qu’elle dormait à ses côtés.

Dans ses déclarations, la petite fille a admis avoir eu ce geste, par simple esprit de curiosité.

Mais son beau-père ne l’aurait pas arrêtée.

Toujours selon la victime, il aurait posé sa main sur son sexe à quatre reprises.

Et il cessait dès que la fillette lui disait d’arrêter.

Pour l’avocat du prévenu,

«  On évolue dans un monde très particulier.

On est dans un univers de folie absolue.

La maman et le beau-père se sont rencontrés dans un institut spécialisé parce qu’ils souffraient tous deux de problèmes psychiatriques.

La responsabilité pénale de mon client est largement atténuée.  »

Ce n’est pas l’avis du procureur qui a requis un an de prison dont six mois avec sursis avec un suivi socio-judiciaire et une interdiction d’entrer en contact avec la victime.

Le jugement a été mis en délibéré, il sera rendu le 30 novembre.

Source : La Voix du Nord

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