Blois | Me Sandrine Audeval plaide encore la relaxe d’un pédocriminel, 18 mois de prison avec sursis

«Ces propos sont clairs et confirmés par les expertises psychologiques.»

Palais de Justice d’Orléans

Le mari d’une assistante maternelle, a été condamné en appel à 18 mois de prison avec sursis pour tentative d’agression sexuelle sur deux mineures de moins de 15 ans.

Le 30 mai dernier, à Blois, avait écopé de 18 mois de prison dont quatre ferme, mais la partie ferme de la peine a finalement été couverte par le sursis.

Le 12 février 2016, l’homme est l’objet d’une plainte déposée à Romorantin par la mère d’une fillette de 10 ans. La femme du prévenu, une assistante maternelle, gardait cette enfant ainsi qu’une autre.Les deux mineures ont dénoncé des gestes déplacés de la part du mari.

Les faits se sont produits début février 2016 pour l’une, du 1er juin 2015 au 25 décembre 2016 pour l’autre. La nounou se trouvait dans une autre pièce lorsqu’il a tenté de s’en prendre aux enfants.

Lors de sa garde à vue le 21 février 2016, le prévenu a réfuté les accusations des deux mineures. Sa femme soutient de son côté que les deux jeunes filles se sont monté la tête en «se racontant des histoires d’adultes.»

L’expertise psychologique sur les deux jeunes conclut, pour l’une, à une personnalité « envahie par un sentiment de culpabilité », pour l’autre, à une fille « très mature et choquée. »

Me Florence Devouard, qui représente les parents d’une des petites victimes, décrit le préjudice important causé « à cette petite fille timide. »

L’avocate générale, Élise Tamil, constate le contexte particulier de la révélation des faits. C’est le petit frère de l’une des victimes qui a indirectement rapporté les déclarations des jeunes filles.

«Ces propos sont clairs et confirmés par les expertises psychologiques. »

La magistrate requiert la confirmation du premier jugement.

En défense, Me Sandrine Audeval a plaidé la relaxe estimant que la culpabilité de son client n’était pas démontrée.

Elle a également insisté sur l’absence d’antécédents judiciaires et sur le profil psychologique de son client qualifié de «peu dangereux.»

Me Sandrine Audeval assure encore la défense d’un pédocriminel

 

La cour a confirmé la culpabilité du retraité et lui a infligé une peine de 18 mois de prison avec sursis assortie d’une mise à l’épreuve d’une durée de 24 mois et comportant l’obligation de se soumettre à des mesures de contrôle et de soins.

Il devra aussi réparer les dommages, fera l’objet d’une interdiction d’entrer en contact avec les deux mineures et sera inscrit au fichier des délinquants sexuels est également confirmée.

Source: lanouvellerepublique

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