Belgique | Procès d’un grand-père pédocriminel accusé d’agressions sexuelles sur sa petite fille de 6 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 01/11/2017
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Un sexagénaire de Leval-Trahegnies (Binche) a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel de Charleroi pour des faits d’attouchements sur sa petite-fille de 6 ans. Le prévenu est en aveux partiels mais impute une responsabilité à l’enfant. Le parquet a requis quatre ans de prison avec un sursis probatoire.
Les faits sont survenus entre janvier 2014 et la mi-2015 au domicile du prévenu qui hébergeait son fils en instance de divorce et sa petite-fille.
Un petit lit avait été installé dans la chambre des grands-parents afin d’accueillir la fillette de 6 ans.
Mais selon le parquet, le grand-père profitait de la situation pour procéder à des attouchements.
Ce n’est que lors d’une conversation banale avec l’enfant sur la signification du mot “vilain” que la mère de la victime a recueilli ses confidences.
Une plainte a donc été déposée, menant au procès de ce mardi.
Selon le parquet, le prévenu a, durant toute la procédure, imputé une part de responsabilité à la victime en affirmant qu’elle l’avait incité à commettre certains faits.
Ce mardi, le grand-père a reconnu deux faits d’attouchements, avant de d’affirmer “qu’il ne voulait en rien rendre l’enfant responsable”.
Me Mathieu, conseil des parties civiles, a noté le discours contradictoire du prévenu et relevé les déclarations circonstanciées de la fillette qui, avec ses mots d’enfant, a décrit précisément les scènes.
“Aujourd’hui, elle souffre de troubles du comportement et fait des cauchemars”,
A ajouté l’avocat qui demande une absence totale de contact entre le prévenu et l’enfant.
Le parquet a pour sa part requis une peine de 4 ans de prison avec sursis probatoire, notant la ruse et les menaces utilisées par le prévenu pour parvenir à ses fins, lui qui profitait parfois de l’endormissement de la fillette pour entamer ses manoeuvres abjectes.
Enfin, Me Szymkowicz, conseil du grand-père, a sollicité ce sursis probatoire en rappelant l’absence d’antécédents de son client, son âge avancé, ses aveux partiels et le respect des conditions imposées lors de son inculpation.
Jugement le 28 novembre.
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