Belgique | Père et fils au tribunal, l’un pour agression sexuelle sur une fillette de 7 ans et l’autre pour détention de fichiers pédopornographiques

Un habitant de Gilly et son fils ont comparu devant le tribunal correctionnel de Charleroi ce mardi. Le premier est poursuivi pour attentats à la pudeur sur sa voisine de sept ans. Le second répond de détention d’images pédopornographiques. Le parquet a requis cinq ans avec sursis pour le père et 30 mois avec sursis pour le fils.

Le quinquagénaire est en aveux d’avoir procédé à des attouchements sur la fille de ses voisins, avec qui il entretenait des relations d’amitié depuis 30 ans.

Profitant de la confiance des parents de l’enfant qui lui confiaient parfois la garde, le prévenu a abusé à plusieurs reprises de la fillette.

Après avoir interrompu ses méfaits, l’intéressé est revenu à la charge lorsque l’enfant a atteint l’âge de 11 ans.

Il lui a alors proposé de «la caresser à nouveau» en échange d’argent.

Cette fois, la victime s’est confiée à sa mère qui a déposé plainte immédiatement.

Lors des perquisitions menées chez le prévenu, 38 000 photos, dont 20 000 à caractère pédopornographique ont été découvertes sur le PC du fils, âgé de 27 ans et vivant toujours chez ses parents.

Ce mardi, père et fils ont émis des regrets devant le tribunal correctionnel de Charleroi.

Pour le premier, la substitute Broucke a requis une peine de 5 ans avec un sursis probatoire pour ce qui excède 3 ans de prison ferme.

Elle a également demandé une peine de 30 mois avec sursis pour le fils.

Me Khoulalène, conseil des parents de la fillette, a décrit les dommages incommensurables subis par cette famille, et en particulier l’enfant qui devra vivre avec le souvenir de ces abus.

Me Mayence, conseil du père, n’a trouvé aucune excuse à son client mais a précisé que ce dernier avait pris conscience de ses actes, qu’il suivait une thérapie et qu’il indemnisait déjà la victime.

L’avocat a sollicité un sursis probatoire.

Me Bruno, qui intervenait pour le fils, a quant à lui plaidé la suspension probatoire pour son client qui, dans son isolement, s’est mis à consulter des sites pornographiques de plus en plus glauques pour virer dans la perversité.

Il suit également une thérapie.

Jugement le 23 mai.

Source : L’Avenir

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