Belgique | Des jeunes filles victimes d’une agression sexuelle par quatre jeunes de 13 et 15 ans au Technopolis de Malines

Ce qui devait être une agréable sortie scolaire au musée Technopolis de Malines s’est transformé en véritable cauchemar pour seize jeunes étudiantes flamandes et néerlandaises.

L’école secondaire Den Brandt, de Boom, s’était déplacée mardi pour une semaine spéciale consacrée à la science et à la technologie. 250 élèves du Collège Rythovius, aux Pays-Bas, étaient également présents.

Dans la salle d’exposition, plusieurs jeunes filles ont été agressées par deux adolescents de 13 ans et deux autres de 15, issus de l’école de Boom. Elles ont été caressées sous leurs vêtements et embrassées de force sur les fesses et les seins. “Ils ont pincé nos fesses dans la salle d’exposition”, témoigne une victime néerlandaise.

Mais les faits ne se sont pas arrêtés là. Les garçons ont entraîné les filles dans un coin et ont commencé à les caresser.

“Un garçon m’a attrapée par le cou et un autre par mes hanches et mes fesses. Ensuite, ils se sont mis à m’embrasser partout. J’ai été embrassée dans le cou et je n’ai pas réussi à me dégager”, a expliqué une des victimes.

Les adolescentes ont fini par se dégager et se sont réfugiées dans les toilettes pour femmes mais les agresseurs les y ont suivies. Par chance, un technicien de surface était présent, ce qui a empêché les harceleurs de les poursuivre. Une fois la voie libre, les victimes ont pu alerter leur professeur.

Les quatre suspects ont été identifiés comme étant des élèves de l’école Boom Den Brandt.

“Il s’agit de deux élèves âgés de 15 ans, d’un adolescent de 13 ans de Rumst en d’un autre de 13 ans venant de Willebroek”, a ajouté le parquet.

Le magistrat a décidé de relâcher les quatre élèves et de les interroger plus tard. Le bourgmestre de Malines, Bart Somers, s’est dit déçu de cette décision.

“Cela donne un mauvais signal aux victimes, aux témoins et aux coupables”. Les garçons ont été autorisés à rentrer chez eux, mais cela ne signifie pas qu’ils s’en sortiront sans peine. Ils vont devoir se présenter rapidement à la police pour subir un interrogatoire. “C’est un attentat à la pudeur. Le procureur des mineurs va enquêter sur tous les garçons et imposer une peine appropriée”, a déclaré la porte-parole du procureur Lieselotte Claessens.

Source : dhnet.be