Belfort | Un jeune Belfortain condamné à 24mois de prison dont 18 de sursis probatoire
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 02/02/2021
- 20:51
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720 photos et 61 vidéos à caractère pédopornographiques ont été retrouvées dans son téléphone.
Pour autant, ce Belfortain de 23 ans affirme au tribunal, ce mercredi, qu’il n’a aucune attirance pour les enfants.
Il n’a d’ailleurs pas vraiment conscience de la gravité des faits qui lui sont reprochés : acquisition, détention et diffusion d’images pédopornographiques.
En son absence à l’audience le 2 décembre dernier, il avait été jugé et condamné : 24 mois de prison. Il a fait opposition au jugement. « Pour s’expliquer ».
Cependant, ces explications n’ont guère convaincu le tribunal.
Une enquête avait démarré en 2019, suite à une surveillance des services de police sur la toile.
Les policiers avaient repéré un internaute diffusant des images mettant en scène de jeunes enfants, et l’avaient identifié grâce à son adresse IP.
« Un accès pour le darknet »
Son téléphone avait alors été exploité, et le prévenu avait été auditionné sur toutes ces images retrouvées.
Il avait alors déclaré que s’il détenait ces photos, qu’il les diffusait, c’était juste un moyen d’accéder au darknet, découvrir cet univers, par simple curiosité.
Propos qu’il a maintenus ce mercredi à la barre, s’emmêlant dans ses explications.
Lorsque la présidente tente de lui faire comprendre que ces enfants, sur ces photos, subissent des viols, en détaillant certaines scènes insoutenables avec des enfants de 5-7 ans, le prévenu n’a pas l’air d’en prendre conscience, même s’il reconnaît que ce qu’il avait fait est très grave.
Une attirance refoulée pour les enfants ?
Dans le même temps, à côté des photos, sa participation à un groupe sur un réseau social, tournant exclusivement autour de la pédopornographie, fait largement douter le tribunal quant à sa simple curiosité pour le darknet.
Suggérant qu’il a une attirance pour les jeunes enfants, mais qu’il refuse de l’admettre.
Pour le parquet, la culpabilité du Belfortain ne fait aucun doute.
Deux ans de prison avec sursis probatoire durant deux ans, son inscription au Fijes (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d‘infractions sexuelles) ainsi qu’une interdiction d’exercer une activité en contact avec des mineurs sont requis.
Le tribunal a suivi les réquisitions, sauf pour la peine d’emprisonnement qu’elle a prononcée à 24 mois, dont 18 mois avec sursis probatoire durant deux ans.
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