Belfort | 4 ans de prison pour le beau-père incestueux

Adepte de sites à caractère pornographique, le quadragénaire a été condamné pour agression sexuelle incestueuse sur mineur, la fille de sa conjointe qui avait 11 ans au moment des faits.

(Photo d’illustration) – © Serghei Turcanu – Getty Images/iStockphoto

Le prévenu comparait pour agression sexuelle incestueuse sur mineur, en l’occurrence sa belle-fille. Une enfant qu’il considère et élève « comme sa fille ».

La maman ne se lève jamais très tôt, sauf ce matin-là de juillet 2016.

Elle surprend sa fille de 11 ans à genoux devant son conjoint dans une attitude équivoque.

La fillette s’essuie la bouche.

Horrifiée, la maman intime à l’homme de quitter les lieux sur-le-champ, ce qu’il fera dans l’après-midi.

Madame et sa fille se rendent alors à la gendarmerie pour raconter les faits.

Au fil de l’enquête et des auditions de la fillette, il apparaît que celle-ci n’ignore rien de la masturbation ni de la fellation, mimes à l’appui.

Et cela dure depuis deux ans.

« Des sites de jeux de rôle pour adultes consentants »

L’homme nie en bloc :

« c’est une accusation de la mère pour me faire quitter le domicile conjugal et par intérêt pécuniaire ».

Un ordinateur est saisi au domicile familial.

L’expertise révèle en explorant l’historique des moteurs de recherche des termes à caractère pornographique et pédopornographique.

« Ce sont des sites de jeux de rôle pour adultes consentants », se justifie le quadragénaire qui nie avoir contraint la petite fille à pratiquer sur lui une fellation ce matin-là.

Son avocat souligne que son client n’est pas mis en examen parce qu’il est consommateur de sites à caractère pédopornographique.

« Oui, mais ça éclaire quand même un climat », rétorque la présidente du tribunal

Elle déclare, au terme des délibérations, le beau-père incestueux coupable et le condamne à 4 ans de prison dont 1 avec sursis.

Avec interdiction pendant 5 ans d’exercer une profession en contact avec des mineurs et inscription sur le fichier des délinquants sexuels.

Une peine assortie d’une amende de 4 000 euros de dommages et intérêts à verser à l’enfant.

Source : Est républicain

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