Barentin | Un homme de 52 ans agresse sexuellement sa belle-fille de 8 ans et écope de 18 mois de prison avec sursis probatoire

Un beau-père condamné : il avait agressé sa belle-fille de 8 ans à Barentin

photo Paris-Normandie

Un homme de 52 ans a été condamné le 3 septembre 2020 à 18 mois de prison assortis d’un sursis probatoire pour avoir pratiqué des caresses interdites sur une fillette de huit ans.
Les lunettes relevées sur le front, l‘allure penaude, un petit homme plutôt sec repète aux magistrats :

« Ce que j’ai fait est impardonnable ».

Pour avoir en avril et mai 2017 commis à Barentin des agressions sexuelles sur sa belle-fille de 8 ans seulement, les magistrats du tribunal correctionnel de Rouen l’ont condamné à une peine de 18 mois de prison intégralement assortis d’un sursis probatoire d’une durée de 3 ans.
Un laps de temps pendant lequel il devra se soigner et indemniser à hauteur de 5 000 € les victimes (la fillette et sa mère).
En outre, l’homme ne pourra plus avoir de contact avec la victime et son nom sera inscrit au fichier des auteurs d’agressions sexuelles, avec l’obligation tous les six mois de signaler son adresse aux forces de l’ordre.
L’affaire commence en avril 2017 quand la petite victime est accueillie par sa grand-mère à Barentin pour passer quelques jours. Cette femme avait un emploi et s’absentait régulièrement, laissant le prévenu seul avec l’enfant. À plusieurs reprises il a embrassé de force la victime sur la bouche.
Mais il est allé un cran plus loin. Tandis que la famille regardait un film à la télévision, l’homme en a profité à plusieurs reprises, « de deux à cinq fois », selon les témoignages variables tant du prévenu que de l’enfant, pour glisser la main sur le sexe de la fillette alors que tous étaient sous une couette pour se réchauffer.
C’est en novembre 2018 que la victime a décrit ce qu’elle avait subi à sa grand-mère puis à sa mère, que l’affaire a été portée devant les gendarmes de Barentin et que les poursuites ont commencé.
« Ce que j’ai fait est impardonnable », réagit une nouvelle fois le prévenu quand il est interrogé par les magistrats du tribunal.

« À cette époque, je buvais une bouteille de whisky par jour »,

admet-il, lui qui avait perdu en 2007 une première compagne décédée d’un cancer, qui avait élevé seul ses deux enfants. Aux gendarmes, il a expliqué que ces caresses interdites

« lui procuraient du plaisir, provoquaient une érection »,

qu’il se masturbait ensuite.

« Il ne s’agit pas de faire des euphémismes. Vous étiez sexuellement attiré par cet enfant ? »,

demande la présidente du tribunal. La question gêne visiblement le prévenu qui, après un long silence, lâche un « oui » à peine audible.

« Si la victime n’avait pas dénoncé les faits, cela aurait-il pu aller plus loin ?»,

avaient demandé lors de l’enquête les gendarmes.

« Je ne sais pas, je crains le pire » ,

avait admis le prévenu. À l’audience, il minore.

«Est-ce que l’alcool aurait pu vous amener à avoir des relations sexuelles complètes ?».
«Non, je ne pense pas»,

répond-il au tribunal.
Source : paris-normandie

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