Blois | Prison avec sursis pour le beau-père incestueux !

bloisSa compagne lui manquait… Le pédocriminel incestueux a donc imposé des attouchements sexuels à sa belle-fille qui a gardé ce douloureux secret pendant des années.

Attention Danger Pédocriminel en liberté !

Reconnu coupable d’avoir imposé des attouchements sexuels à sa belle-fille, mineure au moment des faits, l’homme a éré condamné par la justice à 12 mois de prison avec sursis.
Un homme a comparu pour avoir imposé des attouchements à sa belle-fille qui a gardé son douloureux secret des années avant de le dénoncer.
Le 23 novembre 2014, une jeune femme âgée de tout juste 20 ans porte plainte contre le compagnon de sa mère pour agression sexuelle.
Au même moment, dans une autre région, cet homme d’une quarantaine d’années franchit la porte d’un commissariat pour se dénoncer. Les faits reprochés se sont produits six ans plus tôt à une quinzaine de kilomètres de Blois.
Claude (prénom modifié) considérait la plaignante comme sa propre fille.
Il avait rencontré la mère de celle-ci en 1998. Elle avait déjà deux enfants qui ont rapidement adopté le nouveau compagnon de leur maman. De cette nouvelle union est née une petite fille.
C’est en 2008 que la situation bascule. La mère est mutée dans l’ouest de la France. Son compagnon reste au domicile avec les trois enfants.
Un matin, la fille aînée devenue adolescente rejoint son beau-père au lit.

« Cela arrivait souvent avec les enfants, nous nous retrouvions pour faire un câlin ».

Mais l’homme n’est pas dans un état normal. Il lui explique que sa compagne lui manque et que la jeune fille ressemble à sa mère.
Il déclare :

« Tu peux me toucher, ce n’est pas interdit ».

Puis il lui impose des attouchements avant de tenter une pénétration digitale.
La scène se reproduit une semaine plus tard. La jeune fille subit une nouvelle agression sexuelle, mais parvient à repousser l’adulte en lui demandant d’arrêter.
Le beau-père fond en larmes et lui fait promettre de ne pas en parler. La jeune victime garde ce douloureux secret plusieurs années avant de se confier à sa mère. La plainte sera déposée un peu plus tard.
À la barre, Claude est mal à l’aise. Son ex-belle-fille est assise avec son compagnon sur le banc traditionnellement réservé aux parties civiles.

« Je n’ai aucun souvenir, à l’époque je prenais des médicaments assez forts. Je ne peux pas nier, mais je ne m’en souviens pas ».

Le couple s’est séparé après la découverte des faits. Claude s’est éloigné car il a eu peur de recommencer.
Pressé de questions par la présidente Maggy Deligeon qui trouve ses explications trop vagues, il n’arrive pas à évoquer les faits.

« Je ne sais pas quel a été l’élément déclencheur. J’aimerais savoir pourquoi ».

Le couple avait un mode de vie où la nudité, y compris devant les enfants, était courante ainsi que les douches communes.

« On aurait jamais dû. Je ressens un gros dégoût, j’ai gâché sa vie ».

Le prévenu assure ne pas avoir ressenti depuis de désir pour des jeunes filles mineures. Le psychiatre qui a rédigé l’expertise confirme qu’il n’a aucun penchant pédophile et que le risque de récidive est, s’avance-t-il, nul.
Depuis sa mise en examen, l’homme consulte chaque mois un psychologue. Il a refait sa vie avec une autre femme qui a deux filles.

« Elle est au courant. Nous vivons chacun de notre côté ».

Son ex-belle-fille est invitée à s’exprimer à la barre, où elle commence par dénoncer les pressions exercées par les parents du prévenu :

« Ils avaient peur que leur fils se suicide ».

La plaignante demande des dommages et intérêts, mais quand elle entend un plus tard le procureur Frédéric Chevallier requérir de la prison (avec sursis) elle prend peur :

« Je ne veux pas que ma petite sœur soit privée de son père ».

La présidente la rassure en lui expliquant que c’est au tribunal de décider.
Le ministère public a requis entre 14 et 16 mois de prison assortis d’un sursis probatoire comprenant des soins et une interdiction de contact entre les deux.
L’avocate du prévenu, Me Anne-Sophie Arbellot de Rouffignac (barreau de Poitiers), en appelle à la sagesse du tribunal.
« Il est rare dans ce type d’affaire que l’auteur aille se dénoncer. Comme l’a dit la plaignante aux policiers, c’est un autre homme qui est passé à l’acte, il présente des gages sérieux pour l’avenir ».
Le tribunal a condamné l’ex-beau-père à 12 mois de prison avec sursis (son nom figurera au fichier des délinquants sexuels) et a accordé 4.700 € à la jeune femme.
 
Source : lanouvellerepublique.fr

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