Puy-de-Dôme | Un récidiviste condamné pour l’agression sexuelle d’une ado de 13 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 12/10/2020
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Le pédocriminel était récidiviste en matière d’agression sexuelle sur mineure
Un homme a été condamné jeudi 8 octobre dans le cadre d’une comparution immédiate pour avoir agressé sexuellement une adolescente de 13 ans dans une commune du Puy-de-Dôme. Le prévenu était un ami de la famille de longue date. Il ne l’est plus depuis. Plus depuis cette nuit du 7 au 8 août dernier.
La victime, une adolescente de 13 ans se trouve chez son oncle, dans une petite commune du Puy-de-Dôme, pour passer du temps avec sa cousine. Le prévenu est invité, comme souvent.
Les deux jeunes filles doivent passer la nuit dans un trampoline, dans le jardin.
L’ami de la famille, 39 ans, les rejoint et leur propose de regarder le film Ted sur son téléphone portable. Il est environ minuit.
La cousine s’endort, le prévenu également. L’ado éteint le téléphone et se glisse sous la couette.
« Rapidement, j’ai senti ses mains et il s’est collé à moi, racontera-t-elle aux enquêteurs. Je voulais qu’il arrête mais je ne savais pas quoi faire ».
L’homme commence à la déshabiller, puis l’agresse sexuellement.
« J’étais réveillée mais je faisais semblant de dormir… Avec le recul, j’ai de la haine contre lui, je n’aurai pas dû le laisser faire ».
Dès le lendemain, elle raconte tout à sa cousine et à sa tante. Quelques jours plus tard, il rencontre de nouveau la jeune fille et lui offre des cigarettes.
À l’intérieur du paquet, un billet de 10 euros et un bout de papier sur lequel il a griffonné des excuses ainsi que la promesse de lui offrir un paquet de cigarettes.
Il sera interpellé peu après et placé en détention provisoire.
Hier, il était jugé dans le cadre d’une comparution immédiate à délai différée.
La victime n’est pas présente à l’audience, au contraire de ses parents. Émus, mais surtout très en colère.
Le père explique :
« Ça l’a bien marquée ma fille, elle veut oublier. Une semaine après, ma gamine a fini à l’hôpital… ».
La mère précise :
« Elle a fait un coma éthylique ».
Le père se tourne vers le box, fixe le prévenu droit dans les yeux :
« J’ai de la haine, ça fait trente ans que je te connais ! »
Ce récidiviste en matière d’agression sexuelle sur mineure pleure :
« Je m’excuse, j’avais trop bu… ».
La mère s’insurge :
« J’espère qu’il va prendre cher ! »
Me Sudre, partie civile, s’inquiète :
« On peut le qualifier de prédateur. Demain, ça pourrait recommencer ».
Me Lebert plaide :
« Les apparences sont contre lui mais les faits ont été commis dans le contexte d’une soirée très alcoolisée ».
Le tribunal condamne Laurent Monchalin à quatre ans de prison, dont douze mois assortis d’un sursis probatoire. Il est maintenu en détention.
Source : lamontagne.fr
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