Bar-le-Duc | Un pédocriminel connu de la justice écope d’un an pour détention de pédoporno

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Pédocriminel En liberté

Il a quitté la salle d’audience avant le délibéré, un mandat d’arrêt a été décerné à son encontre
panneau "attention danger enfants"
Déjà condamné à de la prison ferme et incarcéré pour deux affaires d’agression sexuelle ou corruption de mineur de moins de 15 ans, le pédocriminel n’écope que d’une petite année de prison !

La justice a décerné un mandat d’arrêt à l’encontre d’un Meusien, condamné pour détention d’images de mineur à caractère pornographique.

Présent à l’audience, le récidiviste avait quitté le tribunal avant d’entendre le prononcé du délibéré.

Il avait déjà été condamné à de la prison ferme et incarcéré pour deux affaires d’agression sexuelle ou corruption de mineur de moins de 15 ans.

Ce quadragénaire de l’est meusien a été jugé mardi 5 janvier 2021 par le tribunal judiciaire de Bar-le-Duc pour détention de centaines d’images à caractère pornographique de mineurs.

S’il avait reconnu les faits lors de sa garde à vue en 2019, face aux juges, il était beaucoup moins clair. Il reconnaissait seulement les recherches. Il faut dire que quelques minutes avant, le président du tribunal avait lu des dizaines de mots-clefs. Il niait pourtant une attirance pour les mineurs.

Il ose déclarer :

« Je tapais n’importe quoi ».

Le juge a lancé :

« Vous avez recherché ‘’jeune fille de 14 ans’’ ! »

Quant aux photos…

« Je n’ai jamais vu une seule photo ».

Pour lui, quelqu’un avait utilisé ses ordinateurs. Tantôt un frère, tantôt une copine, tantôt un copain. Et il avait acheté l’un des PC lors d’une brocante, sans jamais le nettoyer. Aucun des ordinateurs n’était protégé par un mot de passe selon son avocat Me Lignot.

Le président du tribunal a demandé :

« Est-ce que vous avez ce comportement parce que vous avez la trouille ? »

« Vos explications manquent de cohérence ».

Silence.

Le magistrat a appuyé :

« Quelqu’un aurait fait des recherches récurrentes, diversifiées, sur une échelle de temps importante (NDLR : entre août 2015 et juillet 2019), sur deux ordinateurs différents… Et c’est cette main mystérieuse qui aurait fait ça ? »

Le prévenu a répondu :

« J’ai pas dit ça ».

Déjà condamné, il est toujours suivi socio-judiciairement. Cela lui sert-il ? Les juges n’en étaient pas persuadés.

Le péocriminel se défend :

« Je ne m’approche pas des enfants .

Le juge rétorqua :

« Mais vous vous en approchez virtuellement ! »

Face à un comportement que la procureure de la République estima dangereux, elle requit une peine d’un an d’emprisonnement avec mandat de dépôt.

Me Lignot, regretta lui une enquête pas assez approfondie :

« Est-ce que l’enquête a permis de prouver les dates d’enregistrement des images ? »

Alors que la prévention s’étire sur quatre années, le Meusien avait passé dix-huit mois en détention.

Le tribunal de Bar-le-Duc a partiellement relaxé le quadragénaire : pour la période où il était incarcéré.

Mais il a été condamné à un an de prison. Un mandat d’arrêt a été décerné à son encontre. Longtemps présent dans la salle, il l’avait quitté avant l’arrivée des policiers et de l’annonce du délibéré…

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