Bainchtun | Soupçons d’agression sexuelle sur une fillette dans une soirée de mariage

Une fillette de 4 ans aurait été agressée dans la nuit du 4 au 5 août dernier, lors d’une soirée de mariage à Bainchtun. Une enquête de gendarmerie est ouverte.

La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Calais enquête sur une agression sexuelle présumée commise sur une fillette de 4 ans, lors d’une soirée de mariage dans la salle des fêtes de Bainchtun (62).

Une information de La Voix du Nord confirmée par une source proche du dossier.

Les faits se seraient produits dans la nuit du 4 au 5 août dernier. Cette nuit là, vers 2 heures du matin, alors que la vingtaine d’enfants présents au mariage dormaient à l’étage de la salle polyvalente, une fillette de 4 ans a été trouvée en pleurs par sa grande soeur, se plaignant de douleurs aux parties génitales. L’enfant disait alors avoir vu un homme passer à l’étage où elle se trouvait.

Recherche de traces génétiques

Immédiatement, la quarantaine d’adultes qui fêtaient le mariage ont cherché un coupable, finissant par désigner un des prestataires qui assurait le service durant la soirée.

Appelés sur les places, les gendarmes ont recueilli des témoignages et interpellé l’individu, qui a été placé en garde à vue vers 4 heures du matin dans les locaux de la gendarmerie de Samers.

L’homme, âgé de 31 ans, a dit ne pas comprendre pourquoi il avait été désigné par la vindicte populaire et a catégoriquement nié les faits. Il a été libéré quelques heures plus tard, dans l’attente des suites de l’enquête.

Dans le même temps, la fillette a été emmenée à l’hôpital pour examens et ses vêtements ont été saisis par les enquêteurs. Ils ont fait l’objet d’analyses scientifiques, pour rechercher d’éventuelles traces d’ADN. La brigade de recherches de Calais attend toujours les résultats de l’unité médico-judiciaire.

Si des traces génétiques étaient découvertes sur les affaires de l’enfant, alors tous les invités de la soirée, dont les gendarmes ont la liste, pourraient être soumis à un prélèvement ADN.

Source : France 3

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