Bagnols-sur-Cèze | Condamné à 5 ans de prison pour agression sexuelle sur mineure

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Le jeu “chiche ou vérité” entre ados et voisins tourne mal
Poursuivi des faits d’agression sexuelle sur une adolescente dans le secteur de Bagnols-sur-Cèze, un quadragénaire est condamné à 5 ans de prison et arrêté à l’audience. 

Près de Bagnols-sur-Cèze, le jeu “chiche ou vérité” entre ados et voisins a mal tourné au mois d’avril 2018.

Une adolescente accompagnée par ses parents a porté plainte pour des faits de viols.

Joseph, un quadragénaire qui comparaissait libre devant le tribunal correctionnel de Nîmes ce jeudi 10 novembre a été condamné à 5 ans de prison pour des faits d’agressions sexuelles et a été écroué.

Le tribunal a considéré que les faits étaient “particulièrement graves” et suivi les réquisitions de la représentante du parquet.

La victime était absente mais ses parents qui s’étaient eux aussi portés “parties civiles” étaient présents et représentés par Me Lauriane Dillenseger.

La victime était âgée de 15 ans et l’agresseur était le voisin.

Dans la nuit du 21 au 22 avril, l’adolescente a rejoint d’autres jeunes dans la maison voisine qui lui ont proposé de jouer au jeu chiche et vérité.

La jeune fille et au moins un des adolescents présents ce soir-là étaient des amis.

À chaque mauvaise réponse, la jeune fille devait boire un verre d’alcool.

Les jeunes gens avaient aussi regardé un film porno.

La soirée à laquelle participait Joseph qui était le père des jeunes garçons a très vite dérapé.

L’adolescente qui avait beaucoup bu et n’était plus consciente de ce qu’elle faisait a accepté des gages à caractère sexuel.

Il est reproché au quadragénaire qui était sur place, des fellations et d’avoir abusé sexuellement de la jeune fille.

L’adolescente était ivre lorsqu’elle est revenue chez ses parents.

Interpellé en août 2018, Joseph a été mis en examen pour des faits de viols et a passé un an en détention provisoire avant d’être placé sous contrôle judiciaire.

Me Philippe Expert, son avocat a obtenu une requalification des faits.

L’avocat a plaidé :

“Lors de la confrontation, cette jeune fille est revenue sur ses déclarations et a dit qu’il n’y avait pas eu de fellation. Il l’a caressée un peu”

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