Canada | Un délinquant sexuel arrêté de nouveau pour une affaire d’agression sexuelle contre un mineur de moins de 16 ans

Un délinquant sexuel de Saint-Georges de Beauce, Martin Sylvain, a de nouveau été accusé, mercredi, d’agression sexuelle à l’endroit d’un enfant âgé de moins de 16 ans.

Les sergents-détectives du Service de police de Thetford Mines ont procédé mardi à l’arrestation de Martin Sylvain, 46 ans.

Il a comparu mercredi au palais de justice de Thetford Mines sous des accusations d’agression sexuelle, de contact sexuel avec un enfant de moins de 16 ans et de non-respect d’engagement.

«À la suite de sa comparution, Martin Sylvain est demeuré détenu et il a été dirigé au Centre de détention de Québec»

Explique le communiqué du sergent Yves Simoneau, responsable aux Affaires publiques et relations communautaires de la Sûreté municipale de Thetford Mines.

Au milieu du mois d’avril dernier, l’enfant qui aurait subi ces gestes a rapporté à un adulte de confiance avoir été victime des attouchements qu’on reproche maintenant à Martin Sylvain.

L’enquête sur remise en liberté a été fixée au jeudi 27 avril.

Récidiviste

L’homme a des antécédents en pareille matière.

En décembre 2016, Martin Sylvain a été reconnu coupable de contact sexuel pour avoir «fouillé dans les fesses» d’une petite victime de 10 ans.

Lors du procès, l’accusé avait tenté de raconter qu’il avait «inséré un suppositoire» à la petite «qui était malade».

Le tribunal ne l’a pas cru.

La juge a de plus ajouté que la gamine était «éveillée» et elle a tenu à rappeler qu’une enfant ne peut mentir lorsqu’elle dit à la cour qu’elle est :

«retournée dans son lit avec [ses] toutous» et qu’il y avait «de petites larmes qui coulaient de [ses] yeux parce [qu’elle avait] trop peur».

Il était en attente de sa peine dans ce dossier.

Il était toujours en liberté, mais devait respecter de nombreuses conditions, notamment une interdiction de se trouver en présence d’une personne mineure à moins qu’un autre adulte soit présent.

En liberté

Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Michel Bérubé et l’avocate de la défense, Me Geneviève Bertrand ont convenu de revenir devant le tribunal le 15 février prochain dans le cadre des représentations sur la peine.

D’ici là, l’accusé va demeurer en liberté.

Source : Le Journal Du Québec

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