Avignon | Procès d’un prédateur récidiviste qui a violé une vingtaine de fois la petite amie de son frère, agée de 17 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 29/11/2017
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Condamné pour le viol d’une serveuse en 2006, un Vaisonnais est à nouveau jugé aux assises pour avoir récidivé avec la petite amie de son frère.
Condamné en octobre 2006 à la peine de 10 ans de réclusion criminelle pour avoir violé une serveuse d’un restaurant à Villedieu, Ahmida Es Saaidi, un Vaisonnais âgé de 34 ans, retrouve le box de la cour d’assises de Vaucluse.
Il lui est reproché de nouveaux crimes de nature sexuelle : les viols de la petite amie de son frère à une vingtaine de reprises, dont une fois sous la menace d’un tournevis.
Sorti de détention en janvier 2014, il aurait violé l’adolescente, âgée de 17 ans, une première fois en février dans un hôtel du Pontet.
Ahmida Es Saaidi aurait ensuite profité d’un séjour de son frère au Maroc pour de nouveau violer la jeune fille.
Menacée de mort, elle était frappée et surveillée en permanence par son “beau-frère” qui, en avril 2014, l’aurait, au lac de Piolenc, de nouveau frappée et menacée pour qu’elle “avoue ses bêtises”.
Elle sera cette fois violée sous la menace d’un tournevis.
Apprenant par son frère qu’elle aurait couché avec “tous ses amis”, son compagnon l’aurait également violentée…
Menacée de mort, elle était frappé et surveillé en permanence.
Jusqu’à ce jour de juillet 2014, où elle a fini par se confier et à déposer plainte.
Interpellé en mars 2015, Ahmida Es Saaidi, a nié et s’est positionné comme un “grand frère protecteur” : il soutenait avoir appris des rumeurs concernant la jeune fille et était persuadé qu’elle avait des relations avec une quinzaine de garçons, parfois dans un hôtel d’Orange.
Si les nombreuses vérifications non pas permis d’accréditer ses affirmations, Ahmida Es Saaidi a maintenu ses déclarations en ajoutant avoir eu deux relations sexuelles consenties avec la jeune fille.
Il parlait ensuite d’un complot ourdi par son frère, ses amis et sa copine, qu’il traitait au terme d’une confrontation de “pute” et de “crasseuse”.
Une victime, honteuse et pétrie de culpabilité, au discours crédible, qui n’a pas eu, selon une experte psychologue, les ressources pour sortir de cette situation d’emprise.
Jugement depuis lundi 27 Novembre au palais de justice d’Avignon.
Verdict attendu ce mercredi.
Source : La Provence
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