Aurillac | Pas de prison ferme pour le papa pédophile !

« Vous auriez commencé à lui lécher le sexe à travers ses vêtements »

Attention Danger Pédocriminel en liberté !

Un Aurillacois de 34 ans a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle sur sa fille de 6 ans. Un jour de septembre 2016, alors qu’il se trouve dans son lit, nu, il invite sa petite fille, qui est en pyjama, à le rejoindre. 

Jeudi 15 octobre 2020, Dylan,*, un Aurillacois de 34 ans est à la barre du tribunal d’Aurillac pour des faits d’agression sexuelle sur sa fille.

Des faits datant de 2016 dans une commune située entre Cantal et Aveyron.

A l’époque, sa fille est alors âgée de 6 ans.

Des faits qui font froid dans le dos lorsque le président du tribunal les raconte. Un jour de septembre 2016, alors qu’il se trouve dans son lit, nu, il invite sa petite fille, qui est en pyjama, à le rejoindre.

Le président du tribunal indique :

« Là, vous lui auriez demandé de vous faire un massage et vous auriez commencé à lui lécher le sexe à travers ses vêtements ».

Le prévenu aurait, dans un premier temps, nié les faits avant de les reconnaître un peu plus tard en audition.

Devant le tribunal, il ne s’exprime pas beaucoup, répond par « oui » ou par « non » aux questions du tribunal lorsque ce dernier lui demande les raisons de son geste et de son attitude.

« Je ne sais pas, je regrette, j’ai mal vécu la séparation avec ma compagne (qui est la mère de la petite fille et qui a fait un signalement de ces faits), c’est stupide. »

Quant au psychiatre, il précise :

« Il a un problème avec l’alcool, mais il n’a pas de troubles du comportement ».

Pour l’avocate de la petite fille :

« Parler de maladresse est totalement inacceptable. Cette image de son papa, qu’elle pouvait voir comme un super-héros, a volé en éclats. Elle dit même à ses camardes de classe que son papa est mort. Cette petite fille n’oubliera jamais ce qui s’est passé. Elle fait des cauchemars depuis, elle est devenue agressive. Sa mère ne peut même plus la prendre dans ses bras. »

Pour ces faits « graves et qui ont totalement détruit la confiance que cette petite fille pouvait avoir envers son père », le procureur de la République a requis 18 mois de prison avec sursis probatoire et une obligation de soins, notamment.

De son côté, l’avocate du prévenu reconnaît un :

« Sentiment de honte chez mon client. C’est un sentiment de dégoût qui prédomine, de culpabilité. Depuis, il a arrêté l’alcool, il fait des analyses tous les six mois. »

Reconnu coupable des faits, il a été condamné à une peine de 18 mois de prison avec sursis probatoire de 2 ans, une obligation de soins, son inscription au Fijais (fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes).

Il doit verser 6000 euros à sa petite fille et 2000 euros à la mère de la victime pour le préjudice subi.

 

*Le prénom a été modifié.

 

Source : actu.fr

Source(s):